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Les diaboliques

Couverture du livre « Les diaboliques » de Jules Barbey D'Aurevilly aux éditions Folio
  • Date de parution :
  • Editeur : Folio
  • EAN : 9782070302758
  • Série : (-)
  • Support : Poche
Résumé:

Nouvelle édition en 2003

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Avis (1)

  • J’avoue, cher lecteur, j’ai un gros, gros faible pour Barbey d’Aurevilly (1808-1889) et régulièrement, je me relis une nouvelle ou un roman (ah, la magnifique «Histoire sans nom») de cet auteur trop déclassé.

    Dans «Les Diaboliques», six nouvelles sulfureuses, publiées en 1874 et vite retirées...
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    J’avoue, cher lecteur, j’ai un gros, gros faible pour Barbey d’Aurevilly (1808-1889) et régulièrement, je me relis une nouvelle ou un roman (ah, la magnifique «Histoire sans nom») de cet auteur trop déclassé.

    Dans «Les Diaboliques», six nouvelles sulfureuses, publiées en 1874 et vite retirées de la vente, Barbey d’Aurevilly nous dépeint, avec son style, six histoires étonnantes.
    «Le rideau cramoisi» voit une femme mourir pendant l’orgasme.
    «Le plus bel amour de Don Juan» raconte une adolescente qui fantasme sur l’amant de sa mère.
    Dans le «Bonheur dans le crime», Hauteclaire Stassin empoisonne sa rivale.
    «Le dessous de cartes d’une partie de whist» nous montre un homme qui séduit la mère et…la fille.
    Et puis l’atroce «Dîner d’athées» et la débauchée «Vengeance d’une femme» concluent le tout, de toute beauté.

    Ici, c’est l’enfer vu par un soupirail de province.
    Oui, «un romancier n’est pas un préfet de police d’idées», oui aux «ivresses de la passion…sans laquelle il n’y aurait ni art, ni littérature, ni vie morale.», oui, «les passions font moins de mal que l’ennui.», écrivait Barbey d’Aurevilly.

    Certes, Barbey d’Aurevilly peut être taxé de misogynie. Certes !
    Certes, ce Barbey d’Aurevilly est un rétrograde, royaliste et catholique.

    Certes !
    Certes, son style est outrancier, voire précieux, gavé d’adjectifs et d’épithètes, débordant de métaphores et d’oxymores. Certes !

    Mais c’est si excitant et j’aime ça !

    «Cambrée à outrance, comme elle l’était, pour accrocher son chapeau à cette patère placée très haut, elle déployait la taille superbe d’une danseuse qui se renverse, et cette taille était prise (c’est le mot, tant elle était lacée !) dans le corselet luisant d’un splencer de soie verte à franges qui retombaient sur sa robe blanche, une de ces robes du temps d’alors, qui serraient aux hanches et qui n’avaient pas peur de les montrer, quand on en avait.»

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