Pour connaître le monde, il ne suffit pas d'ouvrir les yeux. Par l'ouïe on en apprend davantage. Grâce à la "Longue oreille" dont est doté son héros l'auteur nous fait pénétrer au coeur de la nature en faisant entendre les bruits les plus infimes qui en sortent. Il peint aussi les caractères par le seul accent des voix. C'est encore toute la vie parisienne qui se manifeste par les cris des petits métiers, les boniments des bateleurs, le bavardage des salons, les chants sacrés, et même les confidences du Roy. Notre héros possède aussi une voix exceptionnelle et sans avoir appris la musique sait émouvoir même les connaisseurs. Etonnamment c'est dans le murmure d'une voix qu'il découvre l'amour et sans un mot fait la plus belle des déclarations. Mais l'hiver 1709 il perd l'ouïe et meurt.
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Propriétaire d'une maison à Brooklyn héritée de son arrière grand-père, esclave enfui à New York, Eve Melville découvre la maison peinte en noir...
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Dans ce roman, Olivier Bordaçarre nous offre une analyse glaçante et vraiment très drôle de notre monde
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