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Le son au cinéma

Couverture du livre « Le son au cinéma » de Laurent Jullier aux éditions Cahiers Du Cinema
Résumé:

Les Petits Cahiers poursuivent leur série d'ouvrages d'initiation aux principales étapes de la
réalisation d'un film avec Le son.
L'auteur envisage cette question d'un point de vue historique tout d'abord en expliquant
que, bien avant que le cinéma ne devienne « parlant », le « cinéma muet »... Voir plus

Les Petits Cahiers poursuivent leur série d'ouvrages d'initiation aux principales étapes de la
réalisation d'un film avec Le son.
L'auteur envisage cette question d'un point de vue historique tout d'abord en expliquant
que, bien avant que le cinéma ne devienne « parlant », le « cinéma muet » a toujours utilisé les
sons sous la forme de musique ou de bruitages divers en direct pendant les projections. Il
concrétise ensuite son approche en décrivant les pratiques sonores du cinéma en vigueur pour la
réalisation d'un film, de la prise de son au mixage, en se penchant sur les problématiques
nouvelles qu'engendre la numérisation des techniques cinématographiques. Il se place enfin du
point de vue du spectateur pour analyser la réception du son : les bruits, l'ambiance, les musiques
et les paroles.
« La matière audio-visuelle même est hétéroclite : pour représenter les objets et les êtres
vivants, le cinéma utilise de la lumière (changement de matière) tandis que pour représenter les
sons il utilise des sons (pas de changement). La technologie ne rend pas non plus les mêmes
services : pour analyser tranquillement une séquence de film, on peut imposer un arrêt sur image
à un lecteur de DVD, pas un « arrêt sur son »... Pour couronner le tout, nous sommes beaucoup
moins compétents armés de notre oreille qu'armés de notre oeil. Tout le monde sait faire la
différence à l'oeil nu entre deux chiens ou entre deux voitures, mais quand il s'agit de la faire entre
deux aboiements ou entre deux grondements de moteur... Nous ne savons manifestement pas bien
tirer parti des informations sonores, en tous cas pas aussi bien que dans le cas du visuel, et aucune
culture au monde ne semble particulièrement décidée à lutter contre cela. Ce qui a permis à la
corporation des bruiteurs d'exister, même dans des spectacles en direct comme le cirque ou le
théâtre. Conséquence de cet état de fait, la pratique amateur de la prise de sons est beaucoup
moins répandue que les pratiques de photographe et de caméscopeur : il est rare de rapporter de
ses vacances des prises de son, encore plus de réunir ses amis pour les leur faire entendre. »

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