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Jean-Marie Castel quitte Montréal pour l'Argentine afin de porter secours à une ancienne maîtresse en danger, et, par la même occasion, donner un nouveau départ à sa carrière de photographe. Un matin, à Tucumán, une fille d'une grande beauté sonne à la porte de la maison qu'il a louée pour lui demander de la prendre en photo et... il reçoit un coup de lapin sur la nuque. Black-out. Est-ce l'intrigue de la dernière fiction non publiée du grand écrivain argentin Jorge Luis Borges, Le silence obscène des miroirs, ou la réalité, cette histoire où le héros est à la recherche de son identité et dont l'adieu à la frontière sera peut-être le seul «pays» possible ? Flirtant avec le thriller, le roman de Castillo Durante nous fait découvrir de l'intérieur un pays culturellement riche, mais «barbare», aussi, dans son histoire récente.
« Ce qu'il avait vécu en chair et en os dans cette maison à flanc de colline dans une province reculée de l'Argentine ne serait donc qu'une intrigue romanesque imaginée par un écrivain aveugle mort à Genève le 14 juin 1986 ? Une histoire signée Borges qui, en circulant librement sur le Web, deviendrait ainsi une sorte de matrice dont n'importe qui pouvait se prévaloir pour mettre en scène des scénarios de vengeance ? C'était absurde, impossible de croire à un détournement aussi cruel de la fiction. Du coup, il s'était mis à considérer son interlocutrice d'un regard moins complaisant. Pourtant, tout chez elle inspirait la confiance, à commencer par ce ton posé, serein avec lequel elle parlait de l'écrivain argentin dont les fictions avaient fait le tour de la terre. »
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