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Le sacré, le divin, le religieux

Couverture du livre « Le sacré, le divin, le religieux » de Henri Meschonnic aux éditions Arfuyen
  • Date de parution :
  • Editeur : Arfuyen
  • EAN : 9782845902282
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Comment penser aujourd'hui la vie de la cité ? Dans le même temps où les valeurs communes qui soudent la communauté des citoyens sont de plus en plus fragiles, les inégalités, les intolérances et les égoïsmes s'accroissent, atti- sées par une guerre économique qui ronge l'ensemble du tissu... Voir plus

Comment penser aujourd'hui la vie de la cité ? Dans le même temps où les valeurs communes qui soudent la communauté des citoyens sont de plus en plus fragiles, les inégalités, les intolérances et les égoïsmes s'accroissent, atti- sées par une guerre économique qui ronge l'ensemble du tissu social.
Face à cette crise, les discours qui occupent l'espace public - médias, politi- ciens, technocrates - semblent également incapables de proposer une pensée claire et solide. La surenchère d'informations, de promesses et d'analyses n'aboutit qu'à une cacophonie généralisée et à une désespérance des citoyens, qui ne trouvent d'issue que dans l'extrémisme ou l'abstentionnisme.
« Je suis tombé par terre, chante Gavroche dans les Misérables,/ c'est la faute à Voltaire, / le nez dans le ruisseau, / c'est la faute à Rousseau. » Mais la faute de Voltaire, Rousseau et des hommes ce pensée, n'est-ce pas aujourd'hui d'avoir délaissé les affaires de la cité ? Le but de la présente collection, « La faute à Voltaire », c'est de faire entendre à nouveau une parole libre et forte qui puisse nourrir la réflexion du citoyen sur les grands problèmes actuels de la cité.
Exemple avec ce premier livre de la collection : comprendre la place du reli- gieux dans la cité suppose de savoir distinguer le sacré, le divin et le religieux :
« L'humanité, écrit Meschonnic, est malade de confondre le sacré avec le divin.
Elle est encore plus malade de confondre le divin avec le religieux, qui n'est que la confiscation du divin par ceux qui s'en proclament les porte-parole et les pro- priétaires. » Le malheur des temps s'alimente toujours de confusions et de contresens. L'honneur de Voltaire, Rousseau et leurs successeurs peut et doit être de les dissiper par la rigueur et la clarté d'une pensée ouverte à tous.

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