Ou comment vivre une passion dévorante quand on n'a rigoureusement rien en commun. Ce roman tendre et cocasse a rencontré un immense succès de librairie.
Désirée se rend régulièrement sur la tombe de son mari qui a eu le mauvais goût de mourir trop jeune. Bibliothécaire de métier, citadine pragmatique, elle vit dans un appartement tout blanc, très tendance. Au cimetière, elle rencontre le mec de la tombe d'à côté, dont l'apparence l'agace autant que la tombe avec sa stèle tape-à-l'oeil.
Depuis le décès de sa mère, Benny vit seul à la ferme familiale avec ses vingt-quatre vaches laitières. Il s'en sort comme il peut, de façon assez rustique, grâce à une bonne dose d'humour et d'autodérision. Chaque fois qu'il la rencontre, il s'énerve contre celle qui occupe le banc au cimetière avec lui, avec son bonnet de feutre et son petit carnet de poésie. Rien, a priori, ne rapproche ces deux-là, et pourtant, il suffira d'un sourire éclatant simultanément sur leurs lèvres pour qu'ils soient tous deux éblouis.
C'est le début d'une histoire d'amour assez cocasse. Ils sont tout le contraire l'un de l'autre. Elle ne sait pas cuisiner, il lit tout au plus un livre par an. Elle veut aller à l'opéra, lui doit traire les vaches. Il traîne avec lui une odeur d'étable, elle vit dans un appartement aseptisé. Mais leur passion amoureuse est sans bornes.
Roman d'amour drôle, tendre, à l'humour décapant, Le Mec de la tombe d'à côté touche pourtant là où ça fait mal : ce fossé qui sépare les catégories sociales. Un sujet on ne peut plus contemporain...
Auréolé d’autant d’étoiles, j’ai ouvert ce livre semi-enthousiaste (le titre, la couverture… ?). Je me suis accrochée aux branches qui s’élevaient comme des clichés qui se succédaient, en espérant. L’espoir fut vain.
Deux êtres que tout oppose se rencontrent sur la tombe de leur proche. Déjà le cimetière est un lieu qui me rappelle que de merveilleux souvenirs se sont évaporés. Il y a peu de temps, je les regardais à travers le marbre, engloutis. Aujourd’hui, ils tiennent dans une urne. Je voudrais y déposer un bulletin pour leur dire de ressurgir avec celle ou celui qui me les a offert…
Enfin, je vais conclure que j’ai simplement refusé cette histoire.
un livre sur le deuil d'une jeune femme qui va très souvent sur la tombe de son mari et qui va doucement réapprendre à vivre en faisant la connaissance du mec de la tombe d'à coté.
Tout les sépare, mais peu à peu, ils vont apprendre à s'apprivoiser, à s'aimer et à vivre ensemble.
Un très beau livre sur le deuil, la résilience et le lent réapprentissage de la vie après un deuil.
Ce livre, quand il est sorti chez Babel, il a eu une hystérie totale autour, tout le monde le lisait, tout le monde l'encensait et, moi, dès que ça part comme ça, je lis pas (j'ai commencé HP après la sortie poche du 3 et uniquement parce qu'on me l'avait offert).
Et puis, en début d'année, je le trouve dans une boite à livres et je le prends et je tente.
Et je comprends. PAS. pourquoi il y a autant de folies autour de ce roman.
Les personnages sont hyper manichéens. La femme est bibliothécaire, donc (d'après l'autrice) intello et condescendante. L'homme est agriculteur, donc (d'après l'autrice) bas de plafond et avec des goûts basiques.
La confrontation est brutale mais comme ils s'entendent sexuellement, la femme (même sous la torture je ne pourrait me souvenir de son nom) se pose des questions sur un futur possible avec son paysan sexy. Lui voudrait juste que tout soit plus simple.
La lectrice que je suis aussi. J'ai détesté cette femme, j'ai espéré que cet homme la vire de sa vie. J'ai rarement vu autant de cliché dans un si petit livre. C'est la chose la plus épatante du roman...
Il est reparti vivre sa vie dans une boite à livres, il tombera peut-être sur une lectrice plus sympa :)
J'ai beaucoup aimé, cet humour assez féroce..Une rencontre improbable, deux individus qui n'ont en commun que la mort d un proche.
Katerina Mazeti a une écriture souvent douloureuse mais d une acidité et d un humour qui vous collent tout au long de la lecture.
J ai presque tout lu d elle, je vous la conseille surtout si vous avez besoin de lâcher prise.
Deux inconnus sur un banc de cimetière ; des étrangers qui ne se parlent pas, mais qui attendent avec impatience qu'un des deux quitte la place jusqu'au jour où, miracle, un sourire va changer l’opinion que chacun se fait sur l’autre. Lui, agriculteur, seul dans sa ferme avec ses 24 vaches et les vieux moutons de sa mère décédée. Elle, bibliothécaire, veuve, seule dans sa vie sans chien ni chat, même pas un cochon d’Inde ou un perroquet à qui parler. Tout les sépare ; la bête et la belle dans un quotidien fragile. Vont-ils s’aimer ou se détester ? À tour de rôle, l’auteur endosse la salopette bleue puis la jupe et le bonnet en feutre pour nous conter les ressentis de ces deux personnages. Un roman attachant qui se lit d’une traite, celle du matin ou du soir, au choix. 4 à 5 heures d’évasion.
L'histoire d'un couple improbable que tout oppose, lui agriculture omnibulé par ses vaches laitières et elle, bibliothécaire dont la vie de femme au foyer à la ferme ne fait pas rêver.
L'auteure met en avant la difficulté du travail d'agriculteur et la difficulté de combiner ce travail avec une vie de famille dont la conjointe souhaite garder son travail et ne pas devenir "esclave" de son mari en devenant mère au foyer et en l'aidant à la ferme, les difficultés financières, le regard des gens...
Beaucoup de longueurs à mon goût malgré l'avantage de chapitres courts.
J'ai préféré la suite "le caveau de famille".
A lire absolument ! Pour croire encore et encore au hasard des rencontres de deux êtres que tout sépare...
Une belle distraction qu'il faut lire pour se détendre.
Une rencontre entre deux personnes que tout oppose et que pourtant......
Un feel good comme on dit ....mais en français je dirais plutôt une belle "pétillonade " .
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
Découvrez les auteurs, autrices et libraires qui accompagneront le président du jury Jean-Christophe Rufin !
Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
Sénèque écrit une ultime lettre, alors qu'il a été condamné à mort par celui dont il fut le précepteur, conseiller, et ami : l'empereur Néron
