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Le déjeuner des barricades

Couverture du livre « Le déjeuner des barricades » de Pauline Dreyfus aux éditions Grasset Et Fasquelle
Résumé:

Mai 68 : tous les cocktails ne sont pas Molotov. À quelques centaines de mètres de la Sorbonne où les étudiants font la révolution, l'hôtel Meurice est occupé par son personnel. Le plus fameux prix littéraire du printemps, le prix Roger-Nimier, pourra-t-il être remis à son lauréat, un romancier... Voir plus

Mai 68 : tous les cocktails ne sont pas Molotov. À quelques centaines de mètres de la Sorbonne où les étudiants font la révolution, l'hôtel Meurice est occupé par son personnel. Le plus fameux prix littéraire du printemps, le prix Roger-Nimier, pourra-t-il être remis à son lauréat, un romancier inconnu de vingt-deux ans ?
Sous la houlette altière et légèrement alcoolisée de la milliardaire Florence Gould, qui finance le prix, nous nous faufilons parmi les membres du jury, Paul Morand, Jacques Chardonne, Bernard Frank et tant d'autres célébrités de l'époque, comme Salvador Dalí et J. Paul Getty. Dans cette satire des vanités bien parisiennes passe le personnage émouvant d'un vieux notaire de province qui promène son ombre mélancolique entre le tintement des verres de champagne et les réclamations de « rendre le pouvoir à la base ». Une folle journée où le tragique se mêle à la frivolité.

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Avis (6)

  • Paris 22 mai 1968, au plus fort des émeutes étudiantes parisiennes et de la grève généralisée qui paralyse totalement le pays. Les palaces parisiens font leur révolution !
    Le personnel se réunit en assemblée générale et… s’assoit !
    L’hôtel Meurice n’est pas en reste, et son personnel qui a...
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    Paris 22 mai 1968, au plus fort des émeutes étudiantes parisiennes et de la grève généralisée qui paralyse totalement le pays. Les palaces parisiens font leur révolution !
    Le personnel se réunit en assemblée générale et… s’assoit !
    L’hôtel Meurice n’est pas en reste, et son personnel qui a décidé de renvoyer son directeur et de passer en autogestion, va passer une des journées les plus folles depuis sa création.
    La révolte gronde en cuisine, le chef impose son menu au déjeuner de remise du prix Nimier au tout jeune écrivain Patrick Modiano, l’ex-directeur remplace la dame du vestiaire partie au chevet de son CRS de mari en plein service, l’ensemble des directeurs des palaces parisiens congédiés par leur personnel, se vautre dans les fauteuils du bar.
    Rien n’arrête pour autant les excentricités des clients habitués et bloqués a Paris par les grèves, Florence Gould, Le couple Dali, J. Paul Getty (persuadé que les émeutiers vont bientôt le décapiter).

    C’est une vision très originale de cette période qui nous est offerte dans ce roman, en décalage des évènements feutrés par la porte tambour du palace, et remplie des fantasmes des résidents qui, s’identifiant par moment à Louis XVI et Marie Antoinette, imaginent leur dernière heure arrivée.

    Une magnifique galerie de portrait qui fait la part belle au personnel de l’hôtel tiraillé entre son dévouement à l’établissement et un besoin de participer à l’émancipation générale, Sylvain le barman, Lucien le concierge (qui s’offusque de voir des clients moins bien habillés que le personnel), Roland le maître d’hôtel représentant syndical ou Denise la dame vestiaire forment une véritable famille.

    L’écriture de Pauline Dreyfus est vive, alerte, remplie d’humour, d’ironie et de tendresse pour tous ces personnages qui pourraient devenir très facilement des caricatures, mais sont, au contraire, traités avec beaucoup de tendresse et d’humanité.

    Un très bon moment de lecture que je recommande vivement.

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  • C’est toute une époque que ressuscite la plume mordante de Pauline Dreyfus en nous plongeant dans les coulisses de l’hôtel Meurice. Le Déjeuner des barricades décrit la journée du 22 mai 1968 dans ce palace, où doit se tenir la remise du prix littéraire Roger-Nimier à Patrick Modiano, pour son...
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    C’est toute une époque que ressuscite la plume mordante de Pauline Dreyfus en nous plongeant dans les coulisses de l’hôtel Meurice. Le Déjeuner des barricades décrit la journée du 22 mai 1968 dans ce palace, où doit se tenir la remise du prix littéraire Roger-Nimier à Patrick Modiano, pour son premier roman La place de l’Étoile. Du moins, c’est ce qui était prévu bien avant la colère contagieuse des étudiants que l’Histoire baptisera Mai 68. À travers une variété de regards, tous attachants dans leur pertinence, l’auteure invite à partager avec précision les étapes de cette journée de tensions et de paradoxes, où l’anarchie prétend à la légitimité, où l’autogestion se décrète à l’unanimité des salariés. Le Meurice, témoin du faste d’un temps manifestement révolu, résistera-t-il aux pressions extérieures ?

    Rien ne va plus dans cette France en révolte. Havre de paix pour les grands de ce monde, le Meurice vient de capituler en ce 22 mai 68. Le personnel a voté l’autogérance, le directeur est prié de se retirer dans son bureau. Les clients qui le peuvent désertent, les autres restent captifs de leur peur. L’important déjeuner qu’organise chaque mois la milliardaire Florence Gould, appelé “meuriciade”, est sur la sellette. Déchiré entre l’exaltation de l’autogérance et la conscience professionnelle, le personnel vote le maintien du déjeuner. Un déjeuner dont la réussite est compromise entre les difficultés d’approvisionnement et la défection des convives. Fatalement, la journée se complique d’heure en heure pour les organisateurs en panne d’invités et pour le personnel qui se démène pour assurer, sans direction, la même qualité de service irréprochable.

    Dans ce roman palpitant, le palace est le microcosme de la rue, un concentré du monde qui décèle les pavés d’un symbole considéré hors d’âge. Et au milieu des barricades se tient un déjeuner pour célébrer le roman de Patrick Modiano sur l’Occupation. Autour de cet auteur timide et bredouillant, des membres du jury comme Paul Morand ou Antoine Blondin, l’extravagant Dali et son épouse taciturne Gala, et ce notaire qui s’est autorisé un séjour d’exception pour clore une vie sans saveur. Tout en prenant soin de leurs clients, les employés du palace expérimentent les limites de l’autogestion et s’interrogent sur le bien-fondé d’un tel fonctionnement. On s’attache facilement à ces porteurs d’idéaux révolutionnaires, mais aimant leur métier et le défendant avec passion. Par une narration baignée d’élégance feutrée, Pauline Dreyfus parvient à restituer cette atmosphère électrique et inquiétante, où se coudoient vanités et gravité avec la même intensité.

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  • Quand on pense à Mai 68, on voit des étudiants enragés, des inscriptions dégoulinantes sur les murs, des vols de pavés, des affrontements avec les CRS. Mais que s'est-il passé dans l'intimité des immeubles parisiens, dans les institutions traditionnelles, dans les milieux conservateurs ? Que...
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    Quand on pense à Mai 68, on voit des étudiants enragés, des inscriptions dégoulinantes sur les murs, des vols de pavés, des affrontements avec les CRS. Mais que s'est-il passé dans l'intimité des immeubles parisiens, dans les institutions traditionnelles, dans les milieux conservateurs ? Que s'est-il passé dans les palaces parisiens ? Pauline Dreyfus nous livre une version cocasse des événements, où le personnel du Meurice a pris le contrôle de l'hôtel, laissant le pauvre directeur à la merci de son transistor et des nouvelles alarmantes venues de l'extérieur. Au Meurice, la révolution est feutrée, le service continue, on est bien loin des usines où les salariés jouent aux cartes au lieu de travailler. D'un commun accord, le personnel vote même une motion pour maintenir le déjeuner organisé par Florence Gould, Meuriciade exceptionnelle où elle remet un chèque de 5 000 francs à un heureux romancier méconnu. En 1968, le Prix Roger-Nimier a bel et bien lieu malgré les troubles, en l'honneur d'un auteur qui verra bien d'autres prix, et en présence d'illustres personnages, parmi lesquels Salvador Dalí et son épouse.
    Sacrée histoire que ce déjeuner des barricades ! Chaque personnage est plus loufoque, humain, amusant et sincère que le suivant, chaque rebondissement plus attendu, surprenant, hilarant et burlesque que le prochain. C'est décidément une journée bien incroyable pour le personnel et les clients du Meurice. de scènes de carnage en rendez-vous secrets dans les caves, d'entrevues amoureuses contrariées en risques de décès impromptus, nos personnages ne s'ennuient pas et nous non plus !
    Au beau milieu d'une rentrée littéraire où la Seconde Guerre Mondiale triomphe, ce récit distrayant est une parenthèse bienvenue. Chaque page nous entraîne dans le luxe, la volupté et l'amusement, c'est un véritable délice. L'ancien monde affronte le nouveau, les hommes et les femmes de l'ombre prennent le pouvoir sur les milliardaires toujours sur le devant de la scène, certains se cachent et se barricadent tandis que d'autres s'extasient de cette révolution de la jeunesse. Les traits d'humour cachent des réflexions pour le moins instructives, bien pensées et pertinentes, auxquelles le contexte donne tout leur sens.
    Une très belle découverte pour moi que cette auteure à la plume aiguisée, qui manie aussi bien l'ironie que la philosophie, et qui sait donner à son récit un cadre aussi vivant. Un livre à ne pas manquer, surtout pour les amateurs de littérature !

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  • Très belle idée que de raconter l'histoire de la remise d'un prix littéraire lors des événements de mai 68. Un repas qui eu lieu dans le très luxueux hôtel Le Meurice. Reconstitution historico-comique d'un déjeuner particulier où un auteur maintenant reconnu reçu son premier prix, une atmosphère...
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    Très belle idée que de raconter l'histoire de la remise d'un prix littéraire lors des événements de mai 68. Un repas qui eu lieu dans le très luxueux hôtel Le Meurice. Reconstitution historico-comique d'un déjeuner particulier où un auteur maintenant reconnu reçu son premier prix, une atmosphère étrange règne sur cet événement puisque la France entière est à l'arrêt. Les grèves et autres occupations de sites se multiplient, le raz-le-bol des français se fait entendre et rien ne présage que ceci puisse aussi toucher les palaces parisiens, et pourtant... L'autogestion vient d'être voter au Meurice, le personnel est bien décider à assurer le service et honorer l'image du palace. Tous vote le maintien du déjeuner de remise du prix littéraire Roger Nimier créé par Florence Gould, riche veuve américaine disposant d'une suite à l'année dans cet hôtel.

    Ce sont donc les faits et gestes du personnel, leurs paroles et pensées qui sont dévoilés, mais surtout le comportement des clients face à cette vague contestataire qui immobilise Paris, certains s'en accommodent et d'autres sont terrorisés par tous ces jeunes capables de les trucider parce qu'ils incarnent une bourgeoisie haïe. Les heures passent, le déjeuner se prépare, les invités commencent à arriver et on attend ce jeune premier qui doit recevoir le prix et que personne ne connaît: Patrick Modiano.
    C'est toute une galerie de personnages que nous suivons bourgeois et pique assiette, grand peintre et écrivain, mais aussi personnages plus simple comme le barman, le maître d’hôtel ou le concierge, la dame des vestiaires ou le chef cuisinier. Les comportements différent selon la classe sociale mais tous s'entendent pour continuer comme si rien n'existait en dehors de l'établissement.

    Roman léger et plein d'humour, Le déjeuner des barricades restitue plutôt bien l'état d'esprit mai 68 ça c'est pour le côté "barricades" parce que le déjeuner en lui même il n'en est que très peu question et c'est pourtant une partie du roman très amusante. J'ai par contre très peu apprécié le portrait de petit oiseau craintif et dans la lune dépeint par l'auteur de Patrick Modiano , et celui de Florence Gould comme la gourde de service juste bonne à distribuer son argent et ne prenant son rôle dans le jury du prix pas très au sérieux.

    Deux petites critiques pour ce roman qui dans son ensemble est très réussi, une lecture superbe et une projection dans l'époque qui ne m'a pas déplu. Excellente lecture.

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  • En ce du 22 mai 1968, rien ne va plus, la France ne tourne plus rond, on peut même dire qu’elle ne tourne plus du tout.
    Tout est ralenti, le pays est paralysé, la rue est envahie par les manifestants, les pavés s’envolent et les barricades se dressent.
    Pauline Dreyfus choisi de nous faire...
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    En ce du 22 mai 1968, rien ne va plus, la France ne tourne plus rond, on peut même dire qu’elle ne tourne plus du tout.
    Tout est ralenti, le pays est paralysé, la rue est envahie par les manifestants, les pavés s’envolent et les barricades se dressent.
    Pauline Dreyfus choisi de nous faire vivre cette journée dans l’un des plus prestigieux palaces parisiens, l’Hôtel Meurice, où le Prix Roger Nimier doit être remis à un tout jeune écrivain, Patrick Modiano pour son premier roman « Place de l’étoile ».
    Mais le palace n’est pas épargné, entraîné dans la mouvance des événements, le personnel a décidé d'en destituer le directeur et de prendre les rênes de l'établissement.
    Rien ne se passera comme prévu pour ce déjeuner, le menu même en sera chamboulé, faute d’approvisionnement, au grand dam de Florence Gould, milliardaire, mécène du Prix littéraire.
    Nous découvrons une galerie de personnages célèbres ou anonymes, à la fois cocasses et pathétiques dans leurs excès.
    Qu’il s’agisse de Madame Gould et de ses pékinois, de Salvador Dali et de son léopard « de compagnie », ou de Modiano et de sa timidité, on sourit, on rit même parfois.
    Les anonymes ne sont pas en reste, j’ai particulièrement aimé Denise, Madame Vestiaire, toujours fidèle au poste, qui sait tout sur tout et sur tout le monde.
    Ce roman est truculent, jubilatoire, l’écriture est alerte avec un humour caustique, efficace, irrésistible mêlé à un sens aigu de l'observation sociologique, de la conscience professionnelle et des vanités.
    Un vrai régal !

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  • https://leslivresdejoelle.blogspot.fr/2017/08/le-dejeuner-des-barricades-de-pauline.html

    Nous sommes le 22 mai 68 au Meurice, le célèbre palace parisien de la rue de Rivoli. Le pays est paralysé par une grève générale et le gouvernement est au bord de la démission, l'interdiction faite à...
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    https://leslivresdejoelle.blogspot.fr/2017/08/le-dejeuner-des-barricades-de-pauline.html

    Nous sommes le 22 mai 68 au Meurice, le célèbre palace parisien de la rue de Rivoli. Le pays est paralysé par une grève générale et le gouvernement est au bord de la démission, l'interdiction faite à Cohn-Bendit de rentrer en France risque de mettre le feu aux poudres, une motion de censure va sans doute être votée. La France compte un million de grévistes et le palace n'échappe pas à la fièvre qui embrase le pays : depuis la veille il est occupé par le personnel qui a proclamé l'autogestion, cependant les employés ne sont pas en grève, ils continuent d'assurer leur service auprès de leurs clients prestigieux et souvent excentriques, ils restent respectueux voire obséquieux envers eux, prêts à satisfaire tous leurs caprices. Pauline Dreyfus brosse une jolie galerie de portraits d'employés avec Roland, le maître d'hôtel et représentant syndical, Lucien le concierge, Denise la dame-vestiaire sans oublier le directeur déchu qui rase les murs.

    Le palace accueille des célébrités qui font sa renommée, ce sont des têtes couronnées, des stars de cinéma, des ministres, des ambassadeurs, des rois en exil... Le 22 mai Salvador Dali y occupe une suite avec son animal de compagnie, le léopard Babou... Florence Gould, une milliardaire américaine vit ici à l'année depuis douze ans avec ses quatre pékinois. Aux employés qui l'ont surnommée "Mme Racine" elle distribue largement ses billets de 50 francs. Pour se distraire, elle organise des déjeuners mensuels, les Meuriciades, qui réunissent une quarantaine de personnes, des écrivains, des critiques, des femmes du monde... Ces déjeuners sont prisés par le Tout Paris littéraire. Ce jour là, le déjeuner est donné en l'honneur du lauréat du prix littéraire Roger-Nimier car Florence Gould est une mécène qui délivre au lauréat un gros chèque...

    La situation est inédite et assez ubuesque puisque le maintien du déjeuner doit être voté en assemblée générale. Finalement le déjeuner est maintenu et réunit quelques mondains nantis qui commentent la situation politique en attendant l'arrivée du lauréat. Sont présents Salvador Dali et sa femme Gala, le milliardaire J. Paul Getty et un inconnu, Aristide Aubuisson, notaire à Montargis rongé par le cancer. Le lauréat n'est autre que Patrick Modiano récompensé pour son premier roman "La place de l'étoile". C'est un jeune romancier de 22 ans, grand, beau et timide. Un taiseux qui bafouille lorsqu'il doit parler en public. Ce déjeuner, semblable à aucun autre, sera dénommé le Déjeuner des barricades.

    Pour Modiano la situation fait écho à la période de l'occupation qui l'obsède. En effet, en 1944 Le Meurice a été le siège de la Kommandantur et le logement de fonction du général Von Choltitz qui a refusé d'obéir aux ordres d'Hitler en mettant le feu à Paris. La situation lui évoque donc le Paris de l'Occupation et de la Libération.

    Cette fiction basée sur des fait réels propose un thème original et attirant pour qui aime les livres et suit les prix littéraires.
    Pauline Dreyfus y décrit avec une belle ironie le monde des écrivains et la haute opinion qu'ils ont d'eux mêmes, elle se moque gentiment de son milieu. Elle relate avec humour les relations entre les employés et la direction et va même jusqu'à décrire, au milieu de tout ce monde, un inspecteur des Renseignements Généraux venu vérifier si les riches clients n'étaient pas molestés par les employés révolutionnaires.
    J'ai trouvé ce roman qui relate une "journée de fous" extrêmement plaisant. C'est une sorte de vaudeville qui ne tombe jamais dans le burlesque, il est très bien écrit, très précis et documenté. Il m'a fait passer un excellent moment, glissé entre deux lectures plus exigeantes.

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