Roman. Au début du IVe siècle, Arles est encore la capitale de l'Empire romain de Constantin. C'est la ville des gladiateurs et des jeux de l'arène ; dans ses nombreuses casernes d'entraînement, une multitude de spécialistes de l'activité sportive et des armes prodiguent leurs conseils ; une foule enthousiaste suit leur vie quotidienne et se presse à chaque combat. C'est aussi une cité très chrétienne dans un christianisme en plein développement ; les évêques voient grandir leur influence jusque sur le plan politique ; Marin, évêque d'Arles, est un protégé de l'Empereur. Le même jour vont se dérouler dans la ville deux événements importants : aux arènes, un combat pour la suprématie des gladiateurs ; à l'évêché, un Concile qui doit consacrer la nouvelle puissance du christianisme. La situation est conflictuelle. Les dignitaires de l'Église s'élèvent contre la violence des combats et l'évêque d'Arles veut les faire interdire définitivement ; son acharnement est renforcé par la fidélité des gladiateurs au culte de Mithra, le Dieu Soleil des Perses, principal concurrent du parti du Christ. Soutenu par la foule en colère et conseillé par sa communauté fraternelle dont il est le Coureur du Soleil, le gladiateur Métellus, auréolé d'une grande victoire, saura l'en empêcher. Contrarié par son échec, l'évêque prépare sa vengeance ; habile à manipuler l'âme humaine, il va trouver le point faible de Métellus dans son entourage féminin. L'intolérance religieuse n'est jamais définitivement vaincue.
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