Jeune photographe de guerre, Marco a vu trop d'horreurs. Écoeuré, il se retire du monde, avec son chat, pour essayer de se reconstruire. Sur cette trame fort simple, Manu Larcenet tisse quelques-unes des plus belles pages de la bande dessinée de ces dix dernières années. Une réfl exion unique sur le passage à l'âge adulte, l'acceptation de soi et notre rapport au monde.
C'est quoi en fait, le combat ordinaire?
Vous voulez dire mis à part accepter d'exister, d'être de là où l'on né, avoir un gros nez, accepter l'autre et les autres, créer son espace et ne pas s'enfermer, voir le chantier de toute une vie fermer? Et créer tout court? Bah c'est tout ça et le reste aussi.
Superbe sur le mal d'être soi et sur les voies qui se dessinent malgré tout.
lien vers ma chronique:http://www.lesmiscellaneesdepapier.com/2014/02/le-combat-ordinaire-manu-larcenet.html
Le mot de la fin : Cette bande dessinée émeut, fait sourire, rend furieux et surtout fait réfléchir. Je conseille vivement de prendre les quatre tomes, sinon vous risquez d’être impatients. Une belle leçon d’humanité pour un combat pour la vie, un combat peut-être pas si ordinaire que ça.
Les questions existentielles du reporter de guerre qui s'installe à la campagne: c'est sensible, pudique et pose avec humour la question du rapport aux autres, de l'ouverture , de la famille au tournant de la vie. Découvrir aussi le Retour à la Terre
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