1946, alors que les Britanniques soignent les blessures de guerre, Juliet Ashton, écrivain en manque d'inspiration, entreprend une correspondance avec les membres attachants d'un cercle de Guernesey. De confidences en confidences, la page d'un nouveau roman vient de s'ouvrir pour la jeune femme, peut-être aussi celle d'une nouvelle vie...
" Absolument délicieux ! " Anna Gavalda
Traduit de l'américain
par Aline Azoulay
Une magnifique et très touchante histoire, construite à partir d'échanges de lettres et de télégrammes. J'ai adoré suivre les échanges des personnages, les regarder interagir, les voir évoluer et découvrir l'histoire du cercle littéraire de Guernesey, dans une Angleterre et dans une îles encore marquées par la Seconde Guerre mondiale.
"Je me demande comment cet ouvrage est arrivé à Guernesey. Peut-être les livres possèdent-ils un instinct de préservation secret qui les guide jusqu'à leur lecteur idéal."
J'ai lu pour la première fois ce livre il y a deux ans, et j'en avais gardé un excellent souvenir, je m'étais promis de le relire. C'est chose faite, et de nouveau un coup de cœur. Ce livre épistolaire a le don de vous faire tomber amoureux de tout: les livres et la lecture, les personnages et leurs mots, et bien sur la merveilleuse île de Guernesey.
Un livre sur la Seconde Guerre Mondiale...après cette dernière. On ne la vit que par les souvenirs, les anecdotes que nous partagent les différents personnages que rencontrent Juliet, notre autrice et personnages principale. C'est une période particulièrement terrible de notre Histoire, Le cercle Littéraire n'en est qu'un exemple, on en apprend ainsi sur l'Occupation allemande de cette petite île britannique. On ne peut qu'être horrifié par les anecdotes que Juliet reçoit au fils de sa correspondance avec les membres du cercle littéraire. Au delà de l'aspect historique j'ai adoré les personnages. Ils sont tous extrêmement touchants et attachants. Et comme Juliet je me suis sentie peu à peu tomber amoureuses de l'île et de ses habitants. Mais ils ne sont pas seuls, on lit aussi une partie de la correspondance avec Sydney, son éditeur et ami, Sophie, sa meilleure amie et d'autres qui enrichissent l'intrigue.
Cette chronique est difficile à écrire, je voudrais en dévoiler le moins possible, il faut se plonger dans la correspondance et faire confiance à l'autrice qui a trouvé un moyen de lier toutes ses lettres et de nous rendre l'intrigue addictive.
Ce livre mélange savamment une romance tendre et discrète, une correspondance touchante, des personnages attachants et un fond historique passionnant.
Quand la lecture réunit, envers et contre tout.
Un roman tendre et attachant. A lire absolument !
La lecture occupe une place toute particulière dans nos vies fidèles à lecteurs.com. Mais on ne s’imagine pas à quel point elle a pu jouer ce rôle de bouée de sauvetage en des temps bien plus sombres, d’étoile dans la nuit noire, de seul moyen de partage quand on nous interdit de partager tout le reste. Pour se donner du courage, créer une parenthèse dans la peur, se donner des ailes pour prendre de la hauteur. Ou peut-être que si justement, car il n’est parfois pas nécessaire d'attendre une guerre à l’extérieur pour avoir besoin de se sauver soi-même. Et dans ce cas, l’écho qui résonne à la lecture de ce livre ne peut en être que plus fort !
L’une de ses auteures, Mary Ann SCHAFFER était bibliothécaire et libraire alors que la deuxième, sa nièce, Annie BARROWS était auteure de livres pour enfants. Histoire de planter le décor. Alors un roman oui mais...
Le choix de ce format mêlant essentiellement la voie épistolaire à la retranscription sporadique de quelques échanges directs donne une profondeur d’âme à ce livre et à leurs personnages qui va bien plus loin qu’un échange de lettres simplement retranscrit !
A la fois témoin et acteur, j’avais l’impression d’être à mon tour tombée sur une vieille boîte poussiéreuse remplie de correspondances d’un autre temps, trouvée dans le grenier de mes grands-parents, et ainsi de détenir un trésor entre les mains. Le style choisi nous donne en effet cette impression enthousiasmante de faire partie. D’être rentrée dans ce cercle de passionnés, drôles, courageux et bienveillants. Et qu’il est bien difficile de la quitter !
Au sortir de la deuxième guerre mondiale, Juliet Ashton, jeune journaliste écrivain londonienne cherchait le thème de son prochain roman quand elle se retrouve happée au cœur d’une communauté qui s’est formée et développée sur l’île anglo-normande de Guernesey. A un moment bien précis. Celui pendant lequel elle était encore aux proies à l’occupation allemande et au terrible quotidien qui se partageait entre bombardements, départs en masse des enfants pour l’Angleterre et travail des femmes dans les camps. Happée comment ?
Grâce à ce cher Dawsey Adams d’abord, habitant de l’île, qui lui écrit puis à la suite qui sera donnée à cette correspondance... avec lui, avec d’autres.
Dans le clair-obscur renvoyé par le contraste entre le contexte historique et la chaleur des relations humaines qui se sont nouées dans les coulisses de ce club, le maniement des mots précis et précieux, pudiques parfois et souvent drôles aussi nous permet de profiter sans culpabiliser de cette légèreté inattendue et tellement belle qu’elle nous en voit sortir plus qu’émus.
En quatre mots comme en cinq cents : entrez dans le Cercle ! Vous ne serez pas déçus. Et vous n'éplucherez plus jamais les patates de la même façon.
Ce livre est drôle et émouvant. C'est l'histoire d'une correspondance entre une écrivaine et les membres d'un cercle littéraire de l'île de Guernesey (sur fond de seconde guerre mondiale)
J'ai adoré, dès les premières correspondances, suivre les aventures de Juliet et de ses nouveaux amis de Guernesey. Le personnage de Juliet est singulier, atypique, vivace et drôle. Nous suivons ses péripéties et on se prend en sympathie pour ce personnage. Cette histoire de ce cercle littéraire à Guernesey est poignant et le contexte historique est important. Néanmoins, on ne tombe pas dans le pathétique, le tragique ou le dramatique car Juliet apporte une touche de légèreté. Je recommande ce livre qui nous permet de passer un bon moment et j'ai hâte de découvrir l'adaptation cinématographique.
Suite à la sortie du film il y a quelques semaines, je me suis enfin lancée dans la lecture de ce roman culte « Le club littéraire des amateurs d’épluchures de patates » de Mary Ann Shaffer et Annie Barrows, publié aux éditions 10-18.
Petit topo sur l’histoire : Juliet est une écrivain Londonniene qui s’est fait un nom en faisant paraître des chroniques humoristes au sein d’un célèbre journal au cours de la seconde guerre mondiale. A la recherche d’un nouveau sujet pour relancer sa carrière littéraire, Juliet (de son nom d’écrivain Izzy Bickerstaff) entame par un pur hasard une correspondance d’après-guerre avec un illustre inconnu prénommé Dawsey Adams, habitant de la petite île Anglo-Normande de Guernesey. Ce dernier s’avère avoir entre les mains un livre de Charles Lamb ayant appartenu à Juliet, un auteur qu’il a particulièrement apprécié et dont il souhaiterait connaître d’autres ouvrages. Il demande ainsi conseil à Juliet et, de fil en aiguille, la célèbre auteure va se prendre d’affection pour l’histoire de l’île et développer un intérêt sincère pour les origines du fameux club littéraire des amateurs d’épluchures de patates. C’est ainsi que par le biais de divers correspondants, Juliet va découvrir l’histoire des habitants et « se » découvrir. D’illustres inconnus, les habitants de l’île deviendront des personnages emblématiques aux yeux de’Izzy Bickerstaff qui y verra dès lors l’inspiration rêvée pour son nouveau roman …
Au travers de ce roman épistolaire, les auteures nous font découvrir l’histoire de cette île partagée entre la France et l’Angleterre au cours de la seconde guerre mondiale. On y découvre des moments historiques et des anecdotes de guerres qui nous font basculer soixante-treize ans en arrière. Les personnages nous apparaissent comme des personnes lambdas, qui narrent leur existence, leurs luttes et leurs craintes avec une forme de naïveté attendrissante.
Ayant lu « Le secret de la manufacture des chaussettes inusables », j’ai retrouvé avec plaisir la plume d’Annie Barrows. Le début du livre nous laisse supposer une histoire quelque peu banale, avec des personnages sans reliefs, en bref une histoire qui pourrait somme toute manquer d’originalité. Puis, petit à petit et pour notre plus grand plaisir, l’intrigue se dévoile, les personnages prennent davantage d’espace, se révèlent et nous font partager leur quotidien. Au fil de ma lecture, j’ai pris goût à leur personnalité (pour certains excentriques) et surtout à leur naturel, leur simplicité qui a également conquis l’héroïne Juliet. Le roman se lit facilement tant les mots glissent dans notre esprit. Les auteurs m’ont fait voyager, m’ont rappelé les durs moments vécus par nombres d’habitants lors de la guerre, notamment les restrictions alimentaires, la délation, la déportation. Malgré ces sujets graves, l’ensemble reste très poétique et est présenté avec beaucoup d’humour.
En conclusion, un roman épistolaire faussement banal qui nous emmène dans un univers attendrissant, emplie de simplicité. Une lecture agréable sans être exceptionnelle qui marquera l’île de Guernesey de par ses personnages attachants …
Londres janvier 1946. Juliet, jeune écrivain anglaise, est à la recherche du sujet de son prochain roman. Comment pourrait-elle imaginer que la lettre d'un inconnu, un natif de l'île de Guernesey, va le lui fournir?
Les personnages sont attachants, le thème original, un peu historique mais surtout romanesque, un bon roman épistolaire. Un livre qui aurait pu être écrit par Anna Gavalda!
Coup de coeur pour cette oeuvre!
Mon premier roman épistolaire, dévoré en une journée seulement et triste de quitter les personnages une fois la dernière page tournée.
On est embarqué dans cette histoire qui se déroule à des époques différentes. Un pur bonbon littéraire.
Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
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