Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
Les personnages littéraires ne sont pas, comme on le croit trop souvent, des êtres de papier, mais des créatures vivantes, qui mènent une existence autonome à l'intérieur des textes et vont jusqu'à commettre des meurtres à l'insu de l'auteur.
Faute de l'avoir compris, Conan Doyle a laissé Sherlock Holmes se tromper dans sa plus célèbre enquête, Le Chien des Baskerville, et accuser à tort un malheureux animal, permettant au véritable assassin d'échapper à la justice. Ce livre rétablit la vérité.
Il est question de mener une enquête sur l'enquête. Jeu jubilatoire dès qu'il aboutit, et c'est bien le cas, à une parfaite inversion des rôles : l'innocente victime s'avère diabolique meurtrière et l'assassin prétendu se révèle n'être qu'un brave collectionneur de papillons. Disons-le net : d'un bout à l'autre, la maestria de Bayard est confondante, et Sherlock a visiblement tout faux. Voilà certes qui donne à penser. Où va-t-on si les plus grands justiciers se fourrent le doigt dans l'oeil ? Si tant de crimes restent impunis ? Si d'innocentes victimes sont condamnées à jamais ?
Philippe Lançon, Libération
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