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La part des anges

Couverture du livre « La part des anges » de Laurent Benegui aux éditions Julliard
  • Date de parution :
  • Editeur : Julliard
  • EAN : 9782260029793
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

À la mort de Muriel, sa mère, Maxime se rend au Pays basque pour les funérailles. Il assiste à la crémation en état de choc et, quand on lui donne les cendres, ne sait pas quoi en faire. Il dépose donc l'urne dans le panier à commissions de sa mère pour emmener celle-ci une dernière fois faire... Voir plus

À la mort de Muriel, sa mère, Maxime se rend au Pays basque pour les funérailles. Il assiste à la crémation en état de choc et, quand on lui donne les cendres, ne sait pas quoi en faire. Il dépose donc l'urne dans le panier à commissions de sa mère pour emmener celle-ci une dernière fois faire ses courses au marché. Une initiative en forme d'hommage épicurien qui devient embarrassante lorsque, entre les étals de fruits et de poissons, apparaît Maylis, la jolie infirmière qui s'est occupée de Muriel jusqu'à son dernier souffle... Comment lui avouer que celle-ci est au fond du cabas ?
Écrire sur le deuil avec humour et légèreté, sans pour autant négliger la profondeur des émotions, c'est le pari réussi de cette comédie qui encense la vie. Avec son esprit facétieux et son art de plonger ses protagonistes dans les situations les plus inextricables, Laurent Bénégui compose un émouvant éloge de la figure maternelle tout en célébrant les plaisirs de l'existence.

Prix de l'Académie Rabelais Prix de l'Académie Rabelais 2018

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Avis (3)

  • Voilà un petit bijou, un livre qui m’a régalé tant il dégage de sensibilité, d’humour et de délicatesse sur un sujet pourtant difficile : la mort d’un être cher.

    Laurent Bénégui est un auteur que je découvre grâce à La part des anges. C’est heureux car cet écrivain qui est aussi réalisateur,...
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    Voilà un petit bijou, un livre qui m’a régalé tant il dégage de sensibilité, d’humour et de délicatesse sur un sujet pourtant difficile : la mort d’un être cher.

    Laurent Bénégui est un auteur que je découvre grâce à La part des anges. C’est heureux car cet écrivain qui est aussi réalisateur, scénariste et producteur, a déjà publié plusieurs ouvrages.
    La part des anges suit le cheminement de Maxime (35 ans) qui commence en négociant un cercueil développement durable pour sa mère, Muriel, qui vient de mourir. Il doit organiser ses funérailles depuis Paris mais n’oublie pas ce sens de l’ironie que lui a légué sa mère : « L’ironie est la semelle qui piétine le malheur, le bras tenu à distance de l’épaule du désastre. »
    Mais la surprise savoureuse de ce roman, c’est l’intervention régulière de Muriel qui donne ses impressions post-mortem, en direct : « Désormais, je subsiste sans incidence sur les événements, semblable à la part d’alcool qui s’évapore du tonneau au fil du temps, et concentre la liqueur. »
    Maxime a une relation qui ne le satisfait pas avec Elena alors que sa mère aurait tellement aimé qu’il se lie avec Maylis Salaberry, son infirmière à domicile, au Pays basque où elle avait acheté une bergerie pour son excellent cellier. Une bouteille de Château-Yquem 1957 a très bien vieilli là.
    La crémation de Muriel nous offre des commentaires très réalistes sur ces moments douloureux et sur ce que deviennent les plombages, les céramiques, les prothèses, tous ces métaux précieux récupérés… Le choix de la musique donne aussi de drôles de moments. Ensuite, que faire des cendres puisqu’il n’est plus permis de les répandre où l’on voudrait ?
    Arantxa Hirigoyen dirige des pompes funèbres depuis quatre générations : « Dans sa branche, à défaut de pouvoir s’adresser aux défunts qui constituent la véritable clientèle, on accorde la plus grande sollicitude à ceux qui demeurent en vie. » Elle tente bien de décider Maxime pour une solution conventionnelle mais celui-ci part avec l’urne dans le cabas qui servait à Muriel pour faire le marché.
    Et nous voilà partis pour une balade dans le marché de Saint-Jean de Luz, un véritable délice avec dégustations en prime. Sur les pas de sa mère, guidé, accompagné par Maylis, il ouvre les yeux : « Manière pour Maxime d’éluder, de ne pas admettre qu’en se concentrant sur l’architecture du vivant et les mécanismes délicats de pérennité de l’espèce, il était passé à côté du flux sensible de l’existence. »

    Laurent Bénégui doit être un fin gourmet, amateur de bons vins comme celui déjà cité mais aussi le madiran ou le pacherenc moelleux. Il parle bien aussi du Pays basque et de sa langue, l’euskara. Cela complète bien cette belle leçon de vie et d’amour qui se termine de façon très apaisée.

    Chronique illustrée à retrouver sur : http://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/

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  • À la mort de sa mère, Maxime se rend au Pays Basque pour ses funérailles. À l’issue de la crémation, il ne sait que faire de l’urne contenant les cendres…
    Avec La part des anges, Laurent Bénégui nous livre une comédie rythmée, un peu surréaliste parfois, presque déjantée.
    Parler d’un sujet...
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    À la mort de sa mère, Maxime se rend au Pays Basque pour ses funérailles. À l’issue de la crémation, il ne sait que faire de l’urne contenant les cendres…
    Avec La part des anges, Laurent Bénégui nous livre une comédie rythmée, un peu surréaliste parfois, presque déjantée.
    Parler d’un sujet aussi douloureux que la mort d’un être cher avec autant d’humour et autant d’amour relevait du défi, défi que l’auteur a brillamment réussi en apportant une petite touche romancée qui allège les esprits.
    C’est à la fois drôle, très touchant et aussi très bouleversant.
    Ce court roman nous offre une approche du deuil hors du commun qui est avant tout une ode à la vie et un émouvant éloge de la figure maternelle, tout en célébrant les plaisirs de l’existence.

    Chronique illustrée à retrouver sur : http://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/

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  • Pendant une journée, nous suivons Maxime, qui se rend au Pays Basque pour les funérailles de sa mère. Son décès soudain l’a pris au dépourvu, et nous le voyons se débattre avec les Pompes Funèbres locales (grands moments de situations cocasses).

    En parallèle du récit, la mère décédée de...
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    Pendant une journée, nous suivons Maxime, qui se rend au Pays Basque pour les funérailles de sa mère. Son décès soudain l’a pris au dépourvu, et nous le voyons se débattre avec les Pompes Funèbres locales (grands moments de situations cocasses).

    En parallèle du récit, la mère décédée de Maxime, Murielle, parle au lecteur pour nous expliquer la situation et son ressenti, mais aussi ce qu’elle attend que son fils fasse qu’elle n’a pas eu le temps de faire de son vivant.

    J’ai aimé suivre Maxime dans le marché que sa mère adorait, au milieu des étales, des senteurs et des saveurs du Pays Basque.

    J’ai aimé que le personnage principal ai un rapport décomplexé avec la mort et le corps et les cendres de sa mère.

    J’ai aimé que cette journée d’enterrement soit une ode à la vie.

    L’image que je retiendrai :

    Celle de la généalogie du cafetier affichée dans les toilettes des hommes.

    http://alexmotamots.fr/la-part-des-anges-laurent-benegui/

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