1916. Encore une année qui passe. Quand on n'a pas encore atteint l'âge adulte, une année c'est presque une vie. Orphelins, laissés à leur propre destin dans un monde entré en guerre, les lulus poursuivent leur chemin de survie. Avec la mort de Hans, leur monde a basculé brutalement dans la réalité de cette guerre qu'ils évitaient si bien. S'enfonçant dans la forêt, ils découvrent une cabane qui se présente comme un nouveau signe d'espoir...
Le film adapté de la bande dessinée à succès sort dans les salles le 18 janvier 2023
Orphelins, livrés à eux-mêmes, les Lulus poursuivent leur chemin de survie. Nous sommes alors en 1916. Avec la mort de Hans dans le précédant tome, leur monde a basculé brutalement dans la réalité de cette guerre qu'ils évitaient si bien. S'enfonçant dans la forêt, ils découvrent une cabane avant que leur errance ne les mène au Familistère de Guise, la ville ouvrière fondée au XIXe siècle par Jean-Baptiste Godin. Cette cité est habitée par de généreux habitants... mais aussi par l'occupant allemand.
Outre un côté très didactique et un contexte historique parfaitement retranscrit, l'histoire des Lulus continue de me régaler. C'est un plaisir de voir les cinq enfants grandir et de suivre leur quotidien. Dans ce nouveau tome, sous forme de huis clos, le désespoir des soldats allemands est très touchant. Ecœurés par cette guerre interminable, les soldats blessés freinent des quatre fers pour ne pas retourner au front et sont gagnés par la folie. Malgré le propos sérieux, l'humour est toujours très présent. Alors que les enfants grandissent, leur relation évolue : rivalités, pubertés, lutte pour l'autorité, jalousie et éveil des hormones sont de la partie.
J'ai pris beaucoup de plaisir à lire les trois premiers tomes de cette série. Un grand merci aux Lecteurs.com et aux éditions Casterman.
Dans ce troisième tome (1916 troisième année de guerre ) on fait la connaissance du familistère, je ne connaissais pas ce concept, cette série historique est plus que divertissante et là je suis bien embêtée car j'ai hâte d'en connaître la suite donc je n'ai plus qu'à acheter les prochains tomes
Dans ce troisième épisode, troisième année de la der des ders, nous poursuivons l’aventure avec nos lulus, nos enfants abandonnés qui se trouvent toujours au milieu de ce carnage. Nous découvrons un concept nouveau pour l’époque et que je ne connaissais pas, la familistère dans laquelle se réfugie les Lulus. Le récit est toujours aussi intéressant et bien construit nous faisons partager les moments durs grâce à l’image. Malgré tout, l’accent retranscrit des habitants de la familistère est fatigant, usant. Le graphisme reste fidèle au deux premiers albums, toujours bien travaillé, avec des personnages bien réalisés, aux expressions réalistes.
Ce témoignage historique est important, et nous permet de découvrir, d’apprendre, tout en lisant une bande dessinée. C’est intéressant et bien pensé. Une bande dessinée à suivre car quelque soit le support, il est important de faire ce travail de mémoire.
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