Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
Marianne était une aimable Madame Bovary, épouse d'un très
bon mari, Marc. Survint Thomas, l'enchanteur. Ils s'aimèrent,
sans doute. Marc partit pour la guerre, on le tua. Marianne
aima toujours Thomas qui ne l'aima plus.
Ce n'est pas une histoire si triste. L'amour nargue l'amour. Les
amants vont du sublime à la parodie, du romanesque à la
dérision ; toujours, ils répètent qu'un « coup de coude » donné
mal à propos fait basculer le meilleur sentiment. Ils aiment leur
amour, mais à force de l'éperonner, ils le tuent. La plus blessée
c'est Marianne, la plus fanfaronne.
Du moins « sait-on qu'on a un coeur pour en avoir abusé »,
dira-t-elle de son petit air aigu, aigre, tendu, lucide. Tout le prix
de La fanfaronne est dans cet abus, qui a la noblesse de la
vérité.
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