Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
«Ma mère a été atteinte de la maladie d'Alzheimer au début des années 80 et placée dans une maison de retraite. Quand je revenais de mes visites, il fallait que j'écrive sur elle, son corps, ses paroles, le lieu où elle se trouvait. Je ne savais pas que ce journal me conduirait vers sa mort, en 86.»Annie Ernaux.
« Je ne suis pas sortie de ma nuit » sont les derniers mots écrits par la mère de l’autrice qui nous décrit sa fin de vie.Après avoir hébergé un moment sa mère, Annie Ernaux a été contrainte de la placer dans un établissement pour personnes âgées. La description factuelle de la déchéance est exposée de façon crue et très dure pour le lecteur, elle apporte un regard d’une grande acuité sur la difficulté d’accompagner le plus humainement possible la fin de vie de nos aînés.
Annie Ernaux a passé son enfance à quelques km de chez moi, donc dans une région que je connais bien. Ses livres me parlent. Celui-ci est particulièrement douloureux car il évoque la maladie, la perte, la mort. C'est un journal où les jours sont comptés. C'est tout simplement émouvant.
Dans la lignée du travail d'Annie ERNAUX.
On y découvre ici son chemin face à l'Alzeimer de sa mère.
C'est parfaitement traité.
C'est intelligent, sensible.
Aucun surplus, rien n'est inutile.
C'est subtile sans être dans la dissimulation ou le mensonge.
Le chemin est réellement douloureux.
J'ai beaucoup apprécié ce journal.
Je vous le conseille si le sujet vous intéresse.
émouvant, simple, journal des derniers moments d'une femme malade.
Tableau d'une mort qui prend les âmes par petits bouts...
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