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Études littéraires, volume 41, numéro 2, été 2010

Couverture du livre « Études littéraires, volume 41, numéro 2, été 2010 » de Sylvie Ducas et Annie Epelboin et Frederik Detue et Elise et Christine Servais et Celine Pardo et Elise Vandeninden et Adeline Liebert aux éditions Département Des Littératures De L'univer
  • Nombre de pages : (-)
  • Collection : (-)
  • Genre : (-)
  • Thème : Non attribué
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

Si, depuis le premier romantisme, la littérature est par définition le lieu qui met en jeu l'idée de « communauté », qu'advient-il de la littérature quand l'histoire nous fait connaître ce mot de « communauté » sur un fond de désastre ? Après qu'elle eut manqué à sa promesse de réaliser la... Voir plus

Si, depuis le premier romantisme, la littérature est par définition le lieu qui met en jeu l'idée de « communauté », qu'advient-il de la littérature quand l'histoire nous fait connaître ce mot de « communauté » sur un fond de désastre ? Après qu'elle eut manqué à sa promesse de réaliser la communauté, au XXe siècle, la littérature a parfois questionné son pouvoir. Le dossier ici présenté s'intéresse à la littérature qui devient une bouteille à la mer : il traite d'oeuvres des XXe et XXIe siècles qui supposent que la possibilité de la communauté dépend désormais de la rencontre (espérée mais inattendue) d'un auteur et d'un lecteur ; il étudie la façon dont, dans l'adresse à un lecteur « ami » implicite, et dans l'ouverture de leurs textes sur une expérience de lecture singulière, des écrivains - tels que Mandelstam, Bataille, Éluard, Améry, Kertész, Barthes, Macé ou encore Rouaud - recherchent un sens commun, une expérience commune, une communauté - celle-ci dût-elle être celle de « ceux qui n'ont pas de communauté ».

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