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« Mais comment une revue peut-elle s'imposer au point de devenir la "rose des vents" de la République des lettres et le rester pendant quarante ans ? » C'est cette question, posée d'emblée par Anna Boschetti, que le numéro 40,1 d'Études littéraires vise à examiner. On a souligné à juste titre le pluralisme et la « mesure » qui caractérisent les choix de la Nouvelle revue française et qui lui permettent de se démarquer de la plupart des revues contemporaines, attachées à des mots d'ordre esthétiques ou idéologiques finissant inévitablement par les dater et par restreindre leur capacité d'attraction. Sa réputation, qui n'est plus à prouver, tient principalement à deux traits primordiaux : le goût raffiné des contributeurs, présent dès la genèse de la revue, qui demeure à l'avant-plan lorsqu'il s'agit de sélectionner les textes à publier ; enfin, l'équilibre entre continuité et renouvellement qui assure à la revue une place d'honneur aux premières loges de l'actualité littéraire des premières décennies du XXe siècle. Par l'étude des principales périodes de l'histoire de la NRF, il s'agira de comprendre, à travers ce numéro, comment le rayonnement dans tous les domaines de la vie culturelle a pu persister, et ce, malgré les aléas de l'histoire. L'étude du contexte d'émergence de la revue et de ses principaux directeurs (J. Rivière, J. Paulhan, Drieu La Rochelle), joint à l'angle sociologique annoncé par le texte introductif, met en lumière une modernité esthétique entretenue non seulement par le souci constant de préserver un équilibre, mais surtout par un dévouement sans réserve à la revue de la part de ses contributeurs.
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