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Les veuves des XVIIe et XVIIIe siècles n'étaient certainement pas plus nombreuses qu'aujourd'hui, mais leur veuvage se présentait de manière bien différente.
En raison d'une mortalité élevée, les durées moyennes de mariage ne dépassaient guère vingt ans, si bien qu'au moment du veuvage, les femmes étaient encore jeunes et bien souvent chargées d'enfants. Comment parvenaient-elles à surmonter cette épreuve ? Le sujet n'a été traité dans aucun livre jusqu'à ce jour. Les représentations du veuvage, saisies à partir du discours des clercs, de la littérature et des témoignages du temps, sont souvent caricaturales.
L'analyse des réalités démographiques, juridiques et économiques a fait voler en éclat les images de dévotes et de veuves joyeuses. En réalité, les sphères d'intervention des veuves étaient nombreuses et variées : éducation des enfants, gestion du patrimoine, travail ou action charitable, mais largement conditionnées par leur condition socio-économique. Toute une palette de situations caractérisait les veuves : le veuvage offrait aux femmes des catégories sociales favorisées la possibilité de jouir d'une véritable indépendance et leur donnait de nombreuses possibilités d'action ; les plus isolées et les plus démunies n'avaient d'autres recours que la charité pour survivre.
Quant à la grande masse des femmes de condition intermédiaire, elles devaient bien souvent se contenter d'une existence médiocre, faisant jouer les solidarités familiales.
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