Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
Ils sont fuyants, pluriels, chimères, évanescents, jamais tout à fait transparents. Ils - et elles -, ce sont ces êtres que tentent de circonscrire les nouvelles de D. Giroud. Ils s'appellent ainsi Hélène et Gino, Augustin et Anne, JFN ou Jessica. Des êtres qu'effleure une écriture qui se prête au jeu du mystère, qui évolue et danse autour d'eux, mais en se démultipliant, en empruntant les voies de la variation et de la rêverie, du pastiche ou de la mise en abyme. Fait de déviations et de bifurcations, parcouru de touches quasi impressionnistes et d'étranges miroitements, "Et dans les arbres passe le vent" se déploie tout autant dans la précision et le flou que permettent les styles mosaïque.
S'il est question de la quête de personnages et de leur essence dans les nouvelles de D. Giroud, cette recherche ne prend jamais les formes de l'effraction et de l'inquisition. Il y a plutôt de la douceur et de la gaieté dans cette tentative de dire ces êtres insaisissables et parfois fantomatiques. Ira-t-on jusqu'à affirmer que l'auteur, plus que de les percer, finit par se laisser totalement imprégner par eux ? Ira-t-on jusqu'à dire que D. Giroud se fait protectrice de leur identité en biaisant ses approches ? Certainement si l'on en juge le caractère parfois autobiographique de ces textes.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
Découvrez les auteurs, autrices et libraires qui accompagneront le président du jury Jean-Christophe Rufin !
Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
Sénèque écrit une ultime lettre, alors qu'il a été condamné à mort par celui dont il fut le précepteur, conseiller, et ami : l'empereur Néron