Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
Interrogeant l'oeuvre d'Adorno dans la variété de ses aspects, ce livre en dégage l'unité :
Celle d'une forme spécifique de matérialisme. Dans cette perspective, il prend comme point de départ la question de l'extension du fétichisme de la marchandise dans le capitalisme avancé.
D'abord considéré à la lumière du dialogue mené avec Walter Benjamin au cours des années 30, ce thème est vite apparu comme un opérateur critique qu'Adorno mobilise tout en le remaniant, dans les champs les plus divers.
De l'esthétique à la politique, en passant par la sociologie et l'épistémologie, l'orientation matérialiste de la pensée d'Adorno revêt la forme d'une attention aiguë aux expériences de la non-identité, telles qu'elles se répartissent entre ces deux pôles : celui de la souffrance, exprimant une individuation mutilée par les normes de comportement qu'impose un mode de socialisation pathogène ; celui des objets et de l'expérience esthétiques, où s'ébauche un rapport à la différence qui cesserait de mesurer systématiquement celle-ci à l'aune de l'unité.
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