Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
En littérature, la mort est langage, un moyen de dire, de faire, qui, hors de tout élément analysable, dégage une présence indicible, donc transcendante de la mort. Intéressante, est cette caractérisation du trépas. Elle conduit à une interrogation implicite. Comment, au fait, traiter sinon subjectivement un problème aussi délicat d'un thème aussi "mystérieux" échappant le plus souvent à l'analyse ? La mort a été pour Buzzati une idée fixe depuis sa jeunesse contrairement à Tutuola. Ce dernier a toujours donné à cette réalité une autre dimension. On trouve dans leurs écrits plusieurs symboles pour la représenter. Il découle de cette étude que, chez Buzzati, la mort apparaît partout au coeur de l'organisation de chacune de ses oeuvres et de la psychologie de chacun des protagonistes. Ce qui est le cas chez Tutuola, mais à des degrés moindres car l'analyse de la courbe de l'angoisse de la mort, projetée contre l'arrière-plan de la vie vécue ne montre pas combien il a été hanté par le thème de la mort, à la différence de Buzzati.
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