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Du sexe

Couverture du livre « Du sexe » de Boris Le Roy aux éditions Actes Sud
  • Date de parution :
  • Editeur : Actes Sud
  • EAN : 9782330035976
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Pour faire d'une pierre deux coups - conquérir la belle Hana, relancer la carrière politique de son frère - Eliel décide de mettre sa conception jusqu'au-boutiste de la parité à l'épreuve du suffrage universel. Du sexe est un roman provocateur, drôle, vertigineux, sur la place de l'homme, de la... Voir plus

Pour faire d'une pierre deux coups - conquérir la belle Hana, relancer la carrière politique de son frère - Eliel décide de mettre sa conception jusqu'au-boutiste de la parité à l'épreuve du suffrage universel. Du sexe est un roman provocateur, drôle, vertigineux, sur la place de l'homme, de la femme et du désir dans une société postlibérale électrisée par la "théorie" du genre.

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Articles (1)

  • Ils se disputent (encore) sur lecteurs.com

    Spécial Rentrée littéraire 2014 avec les Explorateurs... Les Explorateurs ne sont pas d’accord, mais pas d’accord du tout sur certains romans de cette rentrée, et ils le font savoir, arguments à l’appui. Le Pour-Contre (épisode 5/5) de Jean-François et Dominique au sujet du livre Du Sexe de Boris Le Roy, éditions Actes Sud  

Avis (4)

  • De sexe, il en est beaucoup question. D’égalité homme-femme aussi. Si la généralisation de la parité à la vie publique est recevable, le mélange des sujets érotique, politique et économique en politique finit par égarer le lecteur.
    Je ne sais plus choisir entre la guerre des sexes et le modèle...
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    De sexe, il en est beaucoup question. D’égalité homme-femme aussi. Si la généralisation de la parité à la vie publique est recevable, le mélange des sujets érotique, politique et économique en politique finit par égarer le lecteur.
    Je ne sais plus choisir entre la guerre des sexes et le modèle androgyne. Une pause vite !

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    • gabala le 19/08/2014 à 09h04

      Si la parité homme-femme n’existait pas, il faudrait la créer. Deux hommes amoureux de la même femme, fille cachée du président de la République, recourent à l’outil politique pour atteindre leur objectif.
      Le sexe, l’économie et la politique sont les outils en trois dimensions de ce livre.
      Le sexe, décrit dans sa bestialité, est omniprésent à commencer dans toutes les têtes faisant du monde une machine à désirs.
      La politique y apparaît dans ce quelle a de plus manipulatrice, la séduction, la mauvaise foi et l’ironie étant ses bras armés.
      L’économie est un modèle à une équation sexuelle, chaque acteur devenant client et/ou commerçant. La généralisation planifiée de la parité se transforme en une utopie totalitaire.
      L’amour est ramené à un reflet narcissique d’un homme à la recherche d’un autre soi-même. De malentendus en fantasmes ratés, en dépit de quelques clins d’œil sympathiques, « Du sexe » apporte plus de signaux de désillusion que de moments jouissifs, loin des relations amoureuses idéalisées. Un livre à prendre au second ou au troisième degré, très inégal, balançant entre érotisme, réalisme, et course au bonheur !

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  • Rendez-vous de la page 100
    Eliel, un personnage qui nous perd dans les méandres de son esprit alambiqué. Un frère, qui vient d’apprendre son inéligibilité. Une fille cachée d’un président en exercice, et une utopie : la parité parfaite dans le monde public.
    A priori l’intrigue pourrait être...
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    Rendez-vous de la page 100
    Eliel, un personnage qui nous perd dans les méandres de son esprit alambiqué. Un frère, qui vient d’apprendre son inéligibilité. Une fille cachée d’un président en exercice, et une utopie : la parité parfaite dans le monde public.
    A priori l’intrigue pourrait être intéressante, mais j’ai un mal fou à rentrer dans ces chapitres aux phrases d’une page, ou aux phrases qui commencent toutes par « ça », ou l’on se perd à comprendre de quel personnage parle d’auteur, l’ainé, le cadet ? Il y a du sexe bien sûr, beaucoup, mais pas seulement, un peu d’humour caustique aussi…Voyons si j’aime ou si je déteste au final ?

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    • Dominique Sudre le 21/08/2014 à 22h55

      Tout au long de ce roman, nous suivons les utopies d’Eliel, un statisticien bien étrange. Eliel, qui porte un prénom qui signifie « Dieu est Dieu ». Le lecteur comprend alors très vite que ses parents, ou l’auteur, l’ont tout de suite placé bien haut.
      Son frère Simon, très fils à sa mère, une « féministe de la deuxième génération », est un politicien qui vient d’apprendre son inéligibilité. Il doit trouver un moyen de vivre, et décide de vendre l’appartement qu’il a en copropriété avec Eliel. Celui-ci refuse, jusqu’au moment où il rencontre Hana, la fille secrète du président en exercice. Et surtout, lorsqu’il décide de monter une équipe gagnante pour les prochaines élections, équipe qui va prôner la parité complète en politique et dans la vie publique, et qui devra être composée de Simon et Hana.
      Car en fait, la voilà cette super idée : Et si son frère et Hana se présentaient ensemble au même poste ? L’égalité parfaite dans la fonction partagée, la complémentarité, l’union des deux sexes.
      Et ces deux sexes, par ailleurs, ils s’agitent, se vautrent, s’accouplent, de bien des façons, car Eliel est accro au sexe, avec toutes les femmes qu’il rencontre, depuis toujours, partout et de tout le temps.
      L’essentiel du roman tient dans la mise en place de cette idée farfelue et novatrice que pourrait être la complémentarité absolue « homme-femme » dans la vie publique.
      Au fil des pages on découvre les rencontres entre Eliel et les femmes, entre Simon et Hana, Simon, Eliel et leur mère, si présente et pourtant en apparence si égoïste, Hana et son père, ce président en exercice (toute ressemblance avec des situations existantes, etc., etc.). Amour entre les personnages, haine parfois, sentiments étranges et peu partagés, ou si mal, tout s’emmêle un peu. Mais on y comprend la difficulté des sentiments, femme et homme, mère et fils, père et fille, qui sont parfois exagérément poussés dans leur complexité, et en même temps qui auraient vraiment gagné à être plus fouillés.
      Et surtout, et toujours, ces scènes de sexe qui viennent s’intercaler au milieu, plutôt torrides, sans retenue, dont on se demande parfois ce qu’elles viennent faire là, si ce n’est qu’elles sont le fil conducteur du roman.
      J’ai eu un mal fou à rentrer dans cette histoire et surtout à finir ce roman. Je me suis surprise à piquer du nez sur ces pages bien souvent…Le style ne m’a pas plu. Trop alambiqué. C’est également compliqué de suivre ces personnages parfois appelés par leurs prénoms, puis l’ainé, le cadet, le chef d’entreprise, l’amant, ou qui parfois paraissent indéterminés, et cela change sans cesse, y compris dans le même paragraphe ou le même chapitre. Les phrases sont souvent longues, le rythme peu agréable dans l’ensemble.
      C’est un livre qui ne me laissera pas un souvenir impérissable. Dommage car la trame de la parité absolue portait une promesse à mon avis non tenue.

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  • "Rendez-vous de la page 100"
    Ce roman est une sorte d'hybride entre roman pornographique, utopie, essai politique. Le lecteur suit Eliel, statisticien cynique, un poil obsédé, tentant de mettre sur pieds avec son frère politicien un nouveau modèle de société basé sur la parité parfaite. Dans ce...
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    "Rendez-vous de la page 100"
    Ce roman est une sorte d'hybride entre roman pornographique, utopie, essai politique. Le lecteur suit Eliel, statisticien cynique, un poil obsédé, tentant de mettre sur pieds avec son frère politicien un nouveau modèle de société basé sur la parité parfaite. Dans ce début, l'écriture est très hétérogène et le cheminement pas simple à suivre : citations, changements de narrateur, exclamations, personnages définis ou non. Ce récit paraît fait pour choquer et faire réagir. L'écriture est énervée, piquante, crue, cynique, presque hostile. C'est sans doute l'objet de cet ouvrage, mais c'est agaçant et peu agréable à lire. Espérons que cela s'améliore dans le reste de l'ouvrage...

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    • Madame Aigre-Douce le 24/08/2014 à 13h55

      Boris Le Roy signe avec « Du sexe » un roman très provocateur, le second pour l’auteur, qui se lit rapidement mais demande une période de réflexion. On y suit Eliel, statisticien doué, aux idées sur la société bien arrêtées. Il a entrepris une étude des types d’orgasmes féminins et repousse les limites de sa sexualité, tout en envisageant l’application à grande échelle sociétale d’un principe de parité extrême : des binômes homme-femme à chaque poste des entreprises, organismes et administrations, un binôme à la présidence, un binôme à la tête de chaque ministère. Son frère est un politicien complètement véreux, narcissique, coureur, qui perd son éligibilité suite à des magouilles. La recherche d’une solution pour conforter ses ambitions politiques conduit les deux frères à Hana, une magnifique jeune femme, intelligente, ambitieuse et fille cachée de l’actuel président. Chaque composant du trinôme va trouver son intérêt dans la course politique : Hana pour se venger de l’indifférence de son père-président ; Simon pour reprendre incessamment ses combines et Eliel pour faire connaître au plus grand nombre le principe de parité auquel il aspire. Ces personnages sont très extrêmes et présentent tellement de travers que cela les rend peu attachants. Les phrases, souvent incisives, se heurtent les unes aux autres, les mots sont crus et les images suggérées au lecteur glauques. L’auteur mêle plusieurs types d’écriture et divers styles littéraires pour aboutir à un mélange complexe de propos utopistes, d’instants pornographiques, de constats alarmants sur la société actuelle et de propositions politiques. Difficile de faire la part des choses entre les pensées à imputer directement à l’auteur et la trame du roman elle-même, qui ne paraît être là que pour servir d’alibi à l’expression des idées de l’auteur. De ce fait, le roman n’en est pas vraiment un, malgré le questionnement intéressant sur la parité, qui provoque la réflexion du lecteur.

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  • Etape des 100 (50) pages
    Du Sexe. Il y en a. Mais pas que. Et le statisticien obsessionnel que Boris Le Roy nous invite à suivre navigue entre cynisme et misanthropie "aménagée" parmi les femmes qu'il fréquente et une famille "je vous hais". L'auteur impose un rythme mathématique à l'image de...
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    Etape des 100 (50) pages
    Du Sexe. Il y en a. Mais pas que. Et le statisticien obsessionnel que Boris Le Roy nous invite à suivre navigue entre cynisme et misanthropie "aménagée" parmi les femmes qu'il fréquente et une famille "je vous hais". L'auteur impose un rythme mathématique à l'image de l'esprit de son personnage de chapitre en chapitres au travers de descriptions froides mais ô combien cocasses. L'humour n'est pas loin. Tout engage à accompagner le plus loin possible ce délire politico-psychologique.

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    • SIMMARANO le 20/08/2014 à 09h53

      Du Sexe. Il y en a et pas qu’un peu. Mais pas que. Et quand il y en a il prend rapidement un aspect sociologique, d’autres diront chirurgical dès qu’ils n’apprécieront plus la description frontale des ébats d’un des personnages principaux du roman de Boris Le Roy. Pourtant la construction de ce roman est extrêmement intéressante, voire ludique. Eliel, statisticien obsessionnel, héros entre cynisme et misanthropie « aménagée », tiraillé entre une mère et un frère ainé anxiogènes, va donner à sa vie un sens inattendu en échafaudant une théorie politique basée sur le binôme. Deux c’est mieux. Dans le travail, l’économie, la politique, le pouvoir… Nous devenons témoins d’une tentative de coup d’Etat sociologique qui se doit d’engager la société française vers une sixième république fondée sur le binôme et de plus, paritaire. Et en toute logique Eliel (prénom qui comporte à la fois il et elle) ne sera pas le seul personnage principal du roman. Son binôme amoureux va s’appeler Hanna, la fille cachée du Président de la République, docteur en philosophie (une Mazarine Pingeot dans le corps d’une princesse orientale). Elle-même va devenir le binôme politique du frère aîné, fraîchement inéligible pour une magouille très tendance. Rien ne sera simple mais qu’importent la suite et la fin un peu rapide de ce roman ? Le Roy nous impose un rythme mathématique à l’image du fonctionnement psychologique d’Eliel. On se prend au jeu des descriptions froides mais cocasses. L’humour n’est pas loin, l’intelligence du récit est bien là. L’actualité sociétale aussi mais à distance raisonnable tout comme les tranquillisants qui auraient pu très facilement faire glisser le roman dans un maniérisme en forme d’hommage à Jean Paul Dubois.
      Mais Le Roy maintient le cap en un équilibre géométrique. Le roman fonctionne. Comme une équation. Ou un théorème. Soyons binaires, ça ne peut certainement pas faire de mal.

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