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La détresse psychique est-elle universelle ou contextuelle ? S'exprime-t-elle à travers les mêmes symptômes et donne-t-elle lieu aux mêmes interprétations et aux mêmes explications populaires d'une culture à une autre ? Les analyses présentées dans cet ouvrage confirment l'importance de l'influence qu'exerce la culture locale martiniquaise sur la nature et l'expérience vécue des épisodes de souffrances psychiques. La détresse martiniquaise est bien une détresse créole. Intimement liée à la souffrance sociale qui lui sert d'assises, elle est modelée autant par le passé colonial que par le contexte postcolonial d'aujourd'hui. L'ouvrage est alors consacré à deux chantiers de recherche complémentaires. Un premier s'efforce de retracer l'influence de facteurs structurels (économique, politique et culturel) sur les conditions concrètes d'existence qui déstabilisent les individus les plus vulnérables. Un second étudie la détresse, non plus exclusivement à travers des catégories diagnostiques psychiatriques, mais tout autant comme langage créole de la souffrance. Le regard se porte alors sur les idiomes locaux à travers lesquels l'Antillais identifie, exprime et explique sa détresse. Dépendance économique, débats sur l'autonomie politique, croyances magico-religieuses et quête de reconnaissance s'entrechoquent dans cette ethnoépidémiologie de la détresse psychologique dont l'objectif sera de concilier analyses politique, économique et culturelle des causes de la souffrance sociale et psychique dans la Martinique postcoloniale.
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