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Dernier jour sur terre

Couverture du livre « Dernier jour sur terre » de David Vann aux éditions Gallmeister
  • Date de parution :
  • Editeur : Gallmeister
  • EAN : 9782351785447
  • Série : (-)
  • Support : Poche
Résumé:

Le 14 février 2008, Steve Kazmierczak, 27 ans, se rend armé à son université.
Entre 15 h 04 et 15 h 07, il tue cinq personnes et en blesse dix-huit avant de se donner la mort. À 13 ans, David Vann reçoit en héritage les armes de son père, qui vient de mettre fin à ses jours. Quel itinéraire a... Voir plus

Le 14 février 2008, Steve Kazmierczak, 27 ans, se rend armé à son université.
Entre 15 h 04 et 15 h 07, il tue cinq personnes et en blesse dix-huit avant de se donner la mort. À 13 ans, David Vann reçoit en héritage les armes de son père, qui vient de mettre fin à ses jours. Quel itinéraire a suivi le premier avant de se faire l'auteur de ce massacre ? Quel parcours le second devra-t-il emprunter pour se libérer de son héritage ? L'auteur retrace ici l'histoire de Kazmierczak, paria solitaire, comme tant d'autres. Comme lui par exemple, qui enfant, se consolait en imaginant supprimer ses voisins au Magnum.
Dans une mise en regard fascinante, l'auteur plonge dans la vie d'un tueur pour éclairer son propre passé, illuminant les coins obscurs de cette Amérique d'aujourd'hui où l'on pallie ses faiblesses une arme à la main.

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Articles (1)

  • Autour d'un verre avec David Vann à propos de son roman Dernier jour sur terre
    Autour d'un verre avec David Vann à propos de son roman Dernier jour sur terre

    Révélé en France par son roman Sukkwan Island publié en France en janvier 2010, il remporte unimmense succès immédiat et obtient le prix Médicis étranger. Abordant le thème de l'Amérique d'aujourd'hui, ses romans mettent en exergue des personnages aux relations souvent conflictuelles pour dépeindre une Amérique en proie à ses démons. Son dernier roman, Dernier jour sur terre, il nous plonge dans la vie d’un tueur pour éclairer son propre passé, réflexion sur la banalisation de l'usage des armes aux Etats-Unis.

Avis (10)

  • "Je n'ai que les détails de la vie de Steve pour comprendre ses actes, les détails de certaines scènes, et c'est pareil pour ma propre vie."

    "Je n'ai que les détails de la vie de Steve pour comprendre ses actes, les détails de certaines scènes, et c'est pareil pour ma propre vie."

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  • Je laisse encore une chance à l’auteur avec cet essai sur un tueur de masse paru en 2014.

    Mais il n’y a rien à faire, j’ai du mal à suivre les images de l’auteur et à comprendre où il veut en venir : il nous parle du suicide de son père en parallèle avec le suicide de Steve qui a juste avant...
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    Je laisse encore une chance à l’auteur avec cet essai sur un tueur de masse paru en 2014.

    Mais il n’y a rien à faire, j’ai du mal à suivre les images de l’auteur et à comprendre où il veut en venir : il nous parle du suicide de son père en parallèle avec le suicide de Steve qui a juste avant tué 5 personnes dans son université. Quel rapport ?

    L’auteur rencontre les personnes qui ont côtoyé Steve et retrace son parcours d’adolescent mal dans sa peau, interné plusieurs fois, sous anti-dépresseurs, souffrant de TOC, rejeté par sa soeur, un brin raciste et adorant les jeux vidéos violents. Quel tableau !

    Pourtant, il tombe amoureux, mais il a une telle mauvaise image de lui et de ses capacités qu’il ne peut remonter la pente.

    C’est l’occasion pour l’auteur de fustiger l’armée américaine qui « relâche » ses anciens enrôlés dans la nature sans aucun suivi ; sur le lobby des armes à feu incapable de tirer une leçon de ces tueries répétitives.

    Mais je reste dubitative sur la portée de la conclusion de l’auteur : les plus malheureux sont les gens autour du suicidé qui doivent faire face au geste définitif. 28 ans et 260 pages pour en arriver à cette conclusion, cela me paraît beaucoup.

    J’ai trouvé très longs les passages où l’auteur transcrivaient les dernières conversations écrites de Steve avec son amoureuse : il n’en fait aucune analyse et se contente de nous livrez les faits bruts.

    De même, si, au départ, l’auteur ouvre son livre sur le suicide de son père, on s’aperçoit bien vite qu’aucune comparaison n’est possible. Alors pourquoi avoir maintenu le parallèle ?

    http://alexmotamots.fr/derniers-jours-sur-terre-david-vann/

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  • Dernier jour sur Terre... ce titre de Marilyn Manson serait le dernier morceau écouté par Steve Kazmierczak sur le parking de la Northern Illinois University (NIU) juste avant de quitter sa voiture et de se rendre dans un amphithéâtre accomplir la terrible besogne qu'il avait si bien planifiée....
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    Dernier jour sur Terre... ce titre de Marilyn Manson serait le dernier morceau écouté par Steve Kazmierczak sur le parking de la Northern Illinois University (NIU) juste avant de quitter sa voiture et de se rendre dans un amphithéâtre accomplir la terrible besogne qu'il avait si bien planifiée. Comment un jeune homme que tout le monde trouvait gentil et brillant a-t-il pu commettre un tel geste ? L'écrivain et journaliste David Vann a mené une longue enquête sur la tuerie de la NIU, interrogeant tour à tour victimes, professeurs et proches de Steve Kazmierczak, donnant à chacun la possibilité de donner sa version des faits et sa perception de la personnalité, oh combien complexe, du tueur.

    « Acheter un Glock 19, quelques chargeurs supplémentaires, entrer dans une salle de classe et tirer sur les gens. Nous n’avons encore rien mis en place pour empêcher quelqu’un de commettre un tel acte. C’est un droit américain. »

    L'enquête, qui se lit comme un roman, mêle témoignages, transcriptions diverses, souvenirs et réflexions de l'auteur. Mettant en parallèle le parcours de Steve Kazmierczak et le sien, David Vann tente de comprendre comment deux enfances assez semblables ont pu aboutir à deux adultes aussi différents. Problèmes psychologiques, sur-médication, exposition à la violence, fascination pour les armes, isolement et brimades, les débuts de Steve Kazmierczak dans la vie n'ont pas été faciles, mais ne peuvent expliquer seuls son geste. David Vann aborde alors le problème de la perte de sensibilité face à une violence banalisée, l'accès aux armes peu et/ou mal contrôlé, le manque de suivi médical, et compare le cheminement de Steve Kazmierczak avec celui d'autres tueurs de masse ; quels sont leurs points communs ? leurs différences ? Comment éviter que ces drames se reproduisent ?

    Si les réflexions de l'auteur sont intéressantes et posent de nombreuses questions, j'ai malgré tout trouvé que le texte présentait quelques longueurs et je n'ai pas forcément été convaincue par toutes les hypothèses formulées. L'ouvrage est néanmoins passionnant et glaçant, sa lecture m'a profondément ébranlée...

    http://andree-la-papivore.blogspot.fr/2015/06/dernier-jour-sur-terre-de-david-vann.html

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  • Livre terrifiant mais indispensable pour comprendre l'univers et l'écriture de David Vann.

    Livre terrifiant mais indispensable pour comprendre l'univers et l'écriture de David Vann.

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  • Un livre dur mais comme tous les romans de cet auteur. J'ai un avis assez mitigé, il est vrai que j'ai sauté des pages, lors de la description de la tuerie dans l'université.
    Le parallèle entre l'enfance de l'auteur et du tueur est intéressant, comment on peut passer à l'action ou bien prendre...
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    Un livre dur mais comme tous les romans de cet auteur. J'ai un avis assez mitigé, il est vrai que j'ai sauté des pages, lors de la description de la tuerie dans l'université.
    Le parallèle entre l'enfance de l'auteur et du tueur est intéressant, comment on peut passer à l'action ou bien prendre le bon chemin et réussir sa vie.
    A dessein je ne nomme pas le tueur, il vaut mieux l'oublier, l'enfouir au plus profond de la terre.

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  • Un sujet difficile et glaçant raconté d'une main de maître.

    Un sujet difficile et glaçant raconté d'une main de maître.

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  • AVIS DES 100 (70) pages

    Quiconque est rentré dans un livre de David Vann sait qu'il ne sera jamais question de légèreté ou de bien être ambiant avec cet auteur. "Dernier jour sur terre" ne fait pas exception. Sauf qu'ici pas de fiction mais un document qui met en parallèle l'adolescence de...
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    AVIS DES 100 (70) pages

    Quiconque est rentré dans un livre de David Vann sait qu'il ne sera jamais question de légèreté ou de bien être ambiant avec cet auteur. "Dernier jour sur terre" ne fait pas exception. Sauf qu'ici pas de fiction mais un document qui met en parallèle l'adolescence de Steve Kazmierczak, tueur de masse américain tristement célèbre et celle de l'auteur lui-même, dont on découvre des éléments qui éclairent déjà à ce stade du livre une bonne partie de son oeuvre. Comment les comportements des deux protagonistes vont diverger et donner deux versions que l'on sait à l'avance différentes du malaise de la jeunesse américaine ? Vann ne devrait pas nous décevoir.

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    • SIMMARANO le 06/09/2014 à 16h26

      Quiconque est rentré dans un livre de David Vann sait qu'il ne sera jamais question de légèreté ou de bien être ambiant avec cet auteur. "Dernier jour sur terre" ne fait pas exception. Sauf qu'ici pas de fiction mais un document qui met en parallèle l'adolescence de Steve Kazmierczak, tueur de masse américain tristement célèbre et celle de l'auteur lui-même, dont on découvre des éléments qui éclairent une bonne partie de son œuvre. Comment les comportements des deux protagonistes vont diverger et donner deux versions que l'on sait à l'avance différentes du malaise de la jeunesse américaine ? L’exercice me semblait périlleux pour David Vann dont je suis pourtant un lecteur assidu. J’avançais comme on avance sur un sentier que l’on a déjà emprunté avec d’autres guides. Je pouvais difficilement aborder ce roman d’investigation et surtout ce thème sans emporter le mode d’emploi déjà distribué à l’entrée par Michael Moore (Bowling for Colombine) et Gus Van Sant (Elephant). Certes deux œuvres cinématographiques et pas littéraires, mais qui avaient semblait-il fait le tour du sujet et surtout utiliser les traitements adéquat.
      C’est à la croisée de leurs chemins que David Vann a pris la main et m’a convaincu de refaire le chemin déjà parcouru. Là où Michael Moore en bon vieux roublard du documentaire américain emportait tout sur son passage à grand renfort d’images fortes et de témoignages savamment choisis, Gus Van Sant comme à son habitude regardait sans juger à l’intérieur même de l’univers des assassins, les suivant comme on assiste dans un cauchemar à une tragédie sur laquelle on ne peut intervenir. David Vann prend une troisième voie et nous oblige ainsi à laisser au bord de la route nos références qui pourraient devenir trop lourdes à porter. Il passe de l’autre côté, et devient le deuxième personnage principal de cette histoire. Il met à nu son expérience et devient celui qui n’a jamais été aussi près d’un de ces tueurs de masse, puisqu’il alterne très intelligemment le parcours du jeune assassin et le sien, avec tout ce qu’il peut y avoir de douloureux dans cette thérapie littéraire. On le suit, on devine ce qui à un moment donné a permis de distribuer différemment les cartes pour le jeune Steve et le jeune David. J’ai ressenti cette confession froide de l’auteur de façon assez bouleversante du fait qu’elle met bien évidemment en lumière ce malaise familial constant que l’on retrouve dans le reste de son œuvre. « Dernier jour sur terre » en est donc une clef. Il aurait été très dommage de s’e passer.

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  • Mon avis de la page 100_ Les explorateurs de la rentrée.
    Livre que je n'aurais a priori pas choisi spontanément, à cause de son sujet plutôt glauque: les tueurs de masse aux Etats-Unis. L'auteur essaie de décrypter les raisons qui font qu'aux Etats-Unis, on peut devenir un tueur ou pas, ...
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    Mon avis de la page 100_ Les explorateurs de la rentrée.
    Livre que je n'aurais a priori pas choisi spontanément, à cause de son sujet plutôt glauque: les tueurs de masse aux Etats-Unis. L'auteur essaie de décrypter les raisons qui font qu'aux Etats-Unis, on peut devenir un tueur ou pas, basculer ou pas. Tout cela avec l'éclairage de sa propre expérience , à travers la fascination et le rapport ambiguë que l'Amérique entretient avec les armes à feu. Intéressant donc ces destins parallèles .

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    • muriel thorel le 09/09/2014 à 12h55

      Chronique Les explorateurs de la rentrée

      Dernier jour sur terre est un récit sur les tueurs de masse, comme les Etats-Unis en produit, et plus particulièrement sur l’histoire de Steve Kazmierczak et la tuerie de l’université de l’Illinois en février 2008.
      Plus que le sujet en lui-même, l’idée de l’auteur d’essayer de comprendre ce qui fait basculer un citoyen lambda des Etats-Unis plutôt qu’un autre, en tueur de masse est intéressante. Et plus encore, ce qui me semblait intéressant dans ce livre, c’est l’éclairage qu’apporte l’auteur sur le phénomène, à la lumière de son expérience personnelle et de son histoire familiale.
      Tout citoyen américain entretient un relation privilégiée avec les armes à feu : fascination, héritage historique, familial, extrême facilité d’accès, rapport ambigüe entre droit et crime, sécurité et danger. Pourquoi certains basculent?
      L’auteur lui-même raconte son lien ambigüe et dangereux avec les armes à feu.
      Mais le parallèle avec son histoire personnelle tourne vite court. Finalement, peu d’explications sur ce qui a transformé Steve en assassin, et l’auteur non. Le milieu familial, le désamour, les jeux violents, le mal-être adolescent, les frustrations, la fragilité psychiatrique, les traumatismes ? Un mélange de tout cela à la fois? Des pistes avancées mais qui pourraient en fait concerner beaucoup de monde et n’expliquent donc pas les choses. L’enquête est assez fouillée , intéressante au début, mais j’ai trouvé qu’elle n’explique en fin de compte pas grand chose. J’ai également trouvé que les retranscriptions de mails rendaient un peu fastidieuse la lecture du livre.
      Bien que laissant, à mon avis, le lecteur sur sa faim, le livre a au moins le mérite de dénoncer l’accès libre aux armes à feu et le rapport complètement fou que les Etats-unis entretiennent avec elles.

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