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Un botaniste amoureux de sa plante carnivore. Un curé qui se dédouble dans différents corps. Une femme-orange qui se laisse boire par ses amants. Une société d'esthètes fascinés par les marées noires. Des Indiens d'Amazonie qu'aucun linguiste ne comprend. Entre Marcel Aymé et José Luis Borges, ces quatorze nouvelles où le drolatique se mêle à l'onirique provoquent une joie... dévorante.
Bernard Quiriny est un auteur que j’apprécie beaucoup (il figurerait même dans mon top 5, si j’en faisais un), aussi bien pour ses romans (comme les Assoiffées » ou « « L’hôtel Mayerling ») que pour ses nouvelles, comme les « Contes carnivores », dont je vais vous parler aujourd’hui.
Ce recueil nous propose 14 nouvelles très variées dans leur taille, mais aussi dans les thèmes qu’elles abordent. Leur tonalité oscille entre fantastique, étrange et absurde. On y retrouve notamment, en vrac, un botaniste amoureux de sa plante carnivore, une femme orange qui se fait littéralement boire par ses amants, des indiens d’Amazonie que personne ne parvient à comprendre, et bien sûr Pierre Gould, héros récurrent et sorte de running gag à lui tout seul, souvent présent dans les œuvres de Bernard Quiriny.
L’écriture de l’auteur est fine, bien ficelée. Ses textes sont très travaillés et imaginatifs. Bernard Quiriny a vraiment un style qui lui est propre et on prend toujours beaucoup de plaisir à se plonger dans les différentes saynettes qu’il propose.
A déguster sans modération !
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