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Choucroute maudite

Couverture du livre « Choucroute maudite » de Rita Falk aux éditions Mirobole
  • Date de parution :
  • Editeur : Mirobole
  • EAN : 9782375610572
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Le commissaire Franz Eberhofer, flic dans son village natal de Bavière, se la coulait douce : les patrouilles finissaient invariablement devant une bière au "Wolfi", chez son copain boucher Simmerl ou à table avec sa mémé sourde comme un pot.
Jusqu'à une série de meurtres plutôt glauques sur... Voir plus

Le commissaire Franz Eberhofer, flic dans son village natal de Bavière, se la coulait douce : les patrouilles finissaient invariablement devant une bière au "Wolfi", chez son copain boucher Simmerl ou à table avec sa mémé sourde comme un pot.
Jusqu'à une série de meurtres plutôt glauques sur des membres de la famille Neuhofer : la mère retrouvée pendue dans les bois ; le père électricien électrocuté ; et le fils aîné écrasé façon crêpe sous le poids d'un conteneur. Ne reste plus que Hans, le fils cadet. Et qui sait ce qui l'attend.
L'enquête s'annonce déprimante. Mieux vaut prendre des forces et avaler conciencieusement les robustes charcuteries locales.
Bienvenue dans le village de Niederkaltenkirchen pour déguster une comédie policière loufoque, atypique et très haute en couleur.

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Avis (9)

  • Suite à des comportements aussi dangereux qu’inacceptables, le commissaire Franz Eberhofer a été contraint de quitter la capitale bavaroise. Adieu Munich et bonjour Niederkaltenkirchen, le village qui l’a vu naître. Pas trop chagriné par cette mesure disciplinaire, Franz mène une vie paisible...
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    Suite à des comportements aussi dangereux qu’inacceptables, le commissaire Franz Eberhofer a été contraint de quitter la capitale bavaroise. Adieu Munich et bonjour Niederkaltenkirchen, le village qui l’a vu naître. Pas trop chagriné par cette mesure disciplinaire, Franz mène une vie paisible auprès des siens : le papa fumeur de joint, la mémé cuisinière hors pair, accro aux promotions et sourde comme un pot et Léopold, son frère détesté. Installé avec son chien, Louis II, dans l’ancienne porcherie familiale qu’il tente de rendre à peu près habitable, le policier a aussi retrouvé ses copains d’enfance avec lesquels il partage repas copieux et soirées arrosées. Une plaisante routine perturbée lorsque le flair de Franz est titillé par la multiplication des décès dans la famille Neuhofer. On a beau le traiter de fou, le commissaire est persuadé qu’il y a anguille sous roche. Et même si la belle Mercedes, fraîchement arrivée au village, lui fait tourner la tête, il tente de se concentrer sur son enquête, bien décidé à trouver celui qui décime les Neuhofer.

    Une comédie policière allemande ? Warum nicht ?
    Ici, l’enquête est vraiment secondaire.
    On lit Choucroute maudite pour faire connaissance avec la famille Eberhofer, à commencer par Franz, flegmatique, porté sur la bonne bouffe locale, toujours partant pour une bière, volontiers pénible avec sa hiérarchie. Suivent un père soixante-huitard attardé, une grand-mère au caractère bien trempé, un frère heureux en affaires (sa librairie attire les foules) et malheureux en amour. Les autres habitants du village sont à l’avenant, tous hauts en couleurs.
    On lit aussi Choucroute maudite pour se régaler (par procuration) des spécialités bavaroises. On irait bien goûter au strudel aux pommes ou aux quenelles de pommes de terre de la mémé !
    Et puis surtout, on lit Choucroute maudite pour se marrer. Rita Falk a bien travaillé le côté comédie de son roman. Entre situations ubuesques, dialogues de sourds, réflexions bien senties et personnages loufoques, on ne s’ennuie pas une seconde dans les rues de Niederkaltenkirchen.
    Verdict : Nicht ernst aber sehr lustig. Zum lesen !

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  • J'aime beaucoup les polars culinaires, ceux de Michèle Barrière, de Diana Mort Davidson, de Nancy Faibanks,... alors quand j'ai aperçu "Choucroute maudite" dans les rayonnages de la bibliothèque de l'hôtel d'Archaoia Epidavros où je séjourne actuellement, j'ai sauté sur l'occasion de découvrir...
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    J'aime beaucoup les polars culinaires, ceux de Michèle Barrière, de Diana Mort Davidson, de Nancy Faibanks,... alors quand j'ai aperçu "Choucroute maudite" dans les rayonnages de la bibliothèque de l'hôtel d'Archaoia Epidavros où je séjourne actuellement, j'ai sauté sur l'occasion de découvrir un nouvel auteur, un nouvel héros et de nouveaux pays !

    Franz Eberhofer est policier à Niederkaltenkirchen, une paisible petite ville d'où il est originaire, et où il a été muté après avoir subi quelques difficultés à Munich.

    Humilié par son frère aîné depuis sa naissance qui a coûté sa vie a leur mère, Franz vit entre sa grand-mère sourde et nourricière, mais surtout accro aux produits en promotion, et son père vrai fan des Beatles.

    Lorsqu'un habitant du village hérité de toute sa famille après trois accidents mortels indépendants, mais la coïncidence est trop belle, Franz décidé de mener une enquête solitaire, personne ne souhaitant qu'il fasse de vagues dans ce petit village si calme.

    De fil en aiguille, il dénouera les fils d'une belle arnaque à l'échelon national.

    Un polar gentillet qui démarre très très lentement (ça m'a rappelé les enquêtes effrénées de l'inspecteur Derrick) mais qui peu à peu se déploie et monte en puissance.

    Un héros qui prend de l'assurance au fil des pages et qui semble prêt à prendre son envol à la fin de ce premier opus.

    Bonus supplémentaire : les principales recettes de la grand-mère sont partagées en fin de volume !

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    Je fais un grand écart, sans préparation, j’aime le risque, admirez la sportive !! Après le langage poétique, châtié de Pierre Cendors, me voici au pays de la choucroute, à Niederkaltenkirchen, (je ne le répèterai pas deux fois) en Bavière. J’attaque les nourritures terrestres...
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    Je fais un grand écart, sans préparation, j’aime le risque, admirez la sportive !! Après le langage poétique, châtié de Pierre Cendors, me voici au pays de la choucroute, à Niederkaltenkirchen, (je ne le répèterai pas deux fois) en Bavière. J’attaque les nourritures terrestres qui tiennent au corps et à la graisse.
    Le Commissaire Franz Eberhofer a été muté dans ce village au nom imprononçable qui l’a vu naître, suite à une grosse bévue commise à Munich que sa hiérarchie n’a pas du tout apprécié.
    L’ennui, la digestion, les promenades avec Louis II portent à la réflexion. Lorsque le dernier des Neuhofer, Hans de son prénom est victime d’un accident de scooter, Eberhofer se demande si tous les membres de la famille sont bien morts, de façon rapprochée, d’une mort déclarée, à chaque fois, naturelle. Petit retour en arrière ; le père électrocuté, la mère pendue, le fils aîné écrabouillé par un container. Bien entendu, sa hiérarchie ne le suit pas et l’envoie chez le psy.
    Franz a tout du looser, mais, il ne faut pas se fier aux apparences.
    Entre deux repas, deux bières, deux parties de jambes en l’air, les promenades digestives, une envie d’y croire et son entourage qui ne veut pas se casser la tête, notre commissaire va dénouer cette affaire. Accidents ou crimes ?
    Il y a Franz, mais aussi les autres personnages tout aussi truculents. Le papa qui n’écoute que les Beatles en fumant son pétard, la mémé et ses courses au Lidl, Mercedes Benz, non pas la voiture mais une belle femme….Même devant une choucroute avec sa pinte de bière, je resterai muette, d’ailleurs on ne parle pas la bouche pleine !
    Si vous voulez tout savoir, lisez ce polar truculent et digeste, grivois, pittoresque, rural, décalé. Rassurez-vous cher lecteur, lire ce livre vous fera sourire mais pas grossir. Les nourritures terrestres et roboratives qu’engloutit notre commissaire ne m’ont pas amenées à l’indigestion. Alors, jouissez des réparties picaresques, folkloriques des personnages de ce polar hors des sentiers battus, en compagnie de Louis II.
    Un très bon moment de lecture, un policier original, un brin déjanté, une intrigue fort bien menée. Que demander de plus, sinon une suite !
    Merci Yves pour le partage.

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  • Premier roman de l’autrice traduit en français, l’action se déroule dans un petit village de Bavière où tout le monde se connaît.

    Le policier a été muté dans son village natal après quelques bavures à Munich. Il vit donc avec son Père et sa Mémé qui cuisine comme une cheffe.

    Son frère...
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    Premier roman de l’autrice traduit en français, l’action se déroule dans un petit village de Bavière où tout le monde se connaît.

    Le policier a été muté dans son village natal après quelques bavures à Munich. Il vit donc avec son Père et sa Mémé qui cuisine comme une cheffe.

    Son frère Léopold fait de temps en temps son apparition avec sa Roxana roumaine, jusqu’à ce qu’elle parte en lui vidant son compte en banque.

    Le travail pour Franz est difficile, car il doit sans cesse emmener la Mémé dans les différents supermarchés alentour en fonction des soldes et des promos. Ce qui lui laisse en définitive peu de temps pour s’acquitter de sa tâche. Mais comme il ne se passe pas grand chose dans le village… ou presque.

    Vous l’aurez compris : pas de courses poursuites, pas de police scientifique, mais des conversations au bar ou après le match de foot de l’équipe locale.

    J’ai passé un très bon moment en compagnie de Franz, sa famille et son chien Louis II.

    Merci à l’autrice pour sa gentille dédicace aux Quais du polar, et pour les recettes de la Mémé en fin de volume.

    L’image que je retiendrai :

    Celle de la Clairette de la Ferrari, que Franz prend au départ pour un bonnet.

    http://alexmotamots.fr/choucroute-maudite-rita-falk/

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  • Polar allemand et très drôle. Une douce folie, un humour décalé, déjanté qui me font de l'effet à quasiment toutes les pages. Un coup les personnages totalement barrés, Franz en premier qui ne sait jamais s'il doit enquêter ou pas, qui a tendance à toujours croire le dernier qui a parlé. Sa Mémé...
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    Polar allemand et très drôle. Une douce folie, un humour décalé, déjanté qui me font de l'effet à quasiment toutes les pages. Un coup les personnages totalement barrés, Franz en premier qui ne sait jamais s'il doit enquêter ou pas, qui a tendance à toujours croire le dernier qui a parlé. Sa Mémé ensuite qui lui impose de l'emmener dans tous les magasins du coin dès qu'il y a une promotion, quelle qu'elle soit. Son père, anti-tout sauf les Beatles qu'il écoute très fort et en boucle, sauf le joint qu'il allume dès que son fils de flic rentre, sauf les manifestations auxquelles il participe, peu importe le motif, il faut que ce soit une manifestation. Son frère Léopold qui en fait des caisses pour être le préféré du père. Et tous les habitants de Niederkaltenkirchen, du boucher au plombier en passant pas la secrétaire de mairie, plan cul de Franz (et vice-versa). Une autre fois, les situations, toutes plus cocasses les unes que les autres : les morts des Neuhofer, pas banales ou cette soirée où la femme de Léopold fait des avances à Franz : "Un moment, je sens son pied à travers son collant sur mes parties intimes, tant et si bien que les yeux m'en sortent de la tête. Je dois tousser, j'ai du mal à avaler ma quenelle qui se coince dans ma gorge. Quand je me lève, un fil mauve de son collant est coincé dans ma fermeture éclair et son bas est filé. Et bien que la Mémé hurle : "Regarde mon garçon, tu as un fil mauve à ta braguette ! " et plus tard : "Regarde Roxanna, tu as une maille filée à ton collant ! ", personne ne remarque rien." (p.15). Ou encore cette soirée où Franz est appelé par la supposée propriétaire du domaine Sonnleitner qui a vu du monde dans sa propriété : "Bon, alors je relève d'abord les identités. [...] Prénom : Mercedes. Mercedes ! Benz ! Vingt-huit ans, un mètre soixante et un, soixante-deux, cinquante et un kilos. Cheveux brun foncé. Yeux bleus. Elle répond impeccablement à tout. Ce n'est qu'à la question sur le tour de poitrine qu'elle marque la surprise." (p.21)

    Ajoutez des dialogues savoureux, des décalages permanents et ce côté looser de Franz qui le rend à la fois sympathique, attachant, touchant et très chanceux et vous obtenez un roman réjouissant de bout en bout. On me dit que Rita Falk a écrit toute une série avec Franz Eberhofer. Cette Choucroute maudite date de 2010, si Mirobole a l'excellente idée de traduire et publier les autres, je suis preneur les yeux fermés -juste rouverts pour lire. On me dit aussi -décidément on est bavard- que des films ont été tirés de cette série et notamment du roman en question -mais disponibles en allemand, ach, mes vieux reste de germaniste médiocre ne suffiront pas, il faut que je trouve une version sous-titrée-, j'ai vu une bande annonce qui semble très fidèle : je veux le voir !

    Mon ami Eric est au moins aussi enthousiaste que moi; allez voir son blog Débredinages.

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  • Il me vient immédiatement à l'esprit, en faisant connaissance du Commissaire Franz Eberhofer, que ce fin limier teuton doit être un lointain cousin de notre San Antonio national ! Même langage truculent, même passion pour les bons coups à boire (ici plutôt de la bière ou du Schnaps !) entre...
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    Il me vient immédiatement à l'esprit, en faisant connaissance du Commissaire Franz Eberhofer, que ce fin limier teuton doit être un lointain cousin de notre San Antonio national ! Même langage truculent, même passion pour les bons coups à boire (ici plutôt de la bière ou du Schnaps !) entre copains, même attrait pour les jolies femmes, et même sixième sens développé !
    Eberhofer est pour ainsi dire placardisé dans la bourgade de son enfance, suite à quelques déboires professionnels. Pourtant, son attention est attirée par une série de morts curieusement accidentelles touchant les membres d'une même famille. Il mènera donc son enquête, malgré la perplexité du juge, et de son psy !!!
    Le roman est peuplé de personnages secondaires hauts en couleurs et le style d'écriture est absolument désopilant (bravo et merci pour la traduction !). Un très bon moment de lecture, où j'ai ri de bon coeur ! Merci aux explorateurs du polar pour cette découverte !

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  • Un polar où les rebondissements ne sont pas le plus importants ! Mais quels dialogues ! J'ai passé un super moment, au rythme du chou à choucroute qui cuit.... Lent, mais on se doute qu'à la fin ce sera délicieux ! Et ça l'est ! Franz, ce policier pas comme les autres! Qui vit à...
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    Un polar où les rebondissements ne sont pas le plus importants ! Mais quels dialogues ! J'ai passé un super moment, au rythme du chou à choucroute qui cuit.... Lent, mais on se doute qu'à la fin ce sera délicieux ! Et ça l'est ! Franz, ce policier pas comme les autres! Qui vit à niederkaltenkirchen, oui oui oui ! sa famille (la Mémé folle des soldes, une mamie comme on en voudrait tous), et son chien Louis II (normal on est en Bavière!).
    Franz va quand même réussir à mener son enquête entre deux bons petits plats de la Mémé (les recettes sont à la fin du livre) et des verres de bière et de schnaps! Chaque action est entrecoupée d'une bière ou d'un boudin !! On passe une bonne partie du livre à se demander avec lui s'il y a bien enquête.... Il y aura, et bien ficelée !
    C'est drôle, décalé ! Avalé avec bonheur en trois heures !

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  • Le commissaire Franz Eberhofer ancien policier de Munich, suite à des raisons d’ordre disciplinaires a été muté dans son village natal.
    Il ne passe pas d’évènements exceptionnels dans le village et la vie s’écoule tranquillement pour Eberhofer entre sa famille (la Mémé sourde, le Papa fan des...
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    Le commissaire Franz Eberhofer ancien policier de Munich, suite à des raisons d’ordre disciplinaires a été muté dans son village natal.
    Il ne passe pas d’évènements exceptionnels dans le village et la vie s’écoule tranquillement pour Eberhofer entre sa famille (la Mémé sourde, le Papa fan des Beatles, son chien Louis II etc.) et les copains (Wolfi tenancier du café, Simmerl le boucher etc.).
    Quand encore un Neuhofer décède d’un « accident », le commissaire commence à trouver que c’est une sacrée série noire pour cette famille et que cela fait beaucoup de coïncidences !
    L’enquête sera difficile mais adoucit par les bonnes charcuteries locales, les bières chez Wolfi ainsi que les bons plats de la Mémé.

    J’adore ce roman où l’on vit l’enquête au 1er degré avec des rebondissements jusqu’à la fin.
    Il y a beaucoup d’humour grâce aux personnages haut en couleur ainsi qu’aux surnoms utilisés comme « le bonnet », le chien de la belle voisine « Ferrari » (Mme Mercedes Dechampes-Sonnleitner).

    Bien que n’étant pas fanatique de ce type de livre, j’ai dévoré cette histoire en 4 ou 5 fois !
    À lire absolument pour passer un excellent moment !

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