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Peut-on, comme Josué, arrêter la course du soleil ? Les morts sont-ils encore jaloux ? Pourquoi Marlon Brando écrivait-il des cartes postales qu'il n'envoyait à personne ? En quelle circonstance un débauché peut-il s'abandonner au fanatisme religieux ? Quels rapports y a-t-il entre Churchill, Alain Delon et un jeune berbère qui voudrait apprendre à nager ? Qui a inventé le monothéisme amoureux ? Et à quel instant, au juste, franchit-on la ligne de démarcation qui sépare la fin de la jeunesse du reste de la vie ? Telles sont, entre beaucoup d'autres, quelques unes des questions que se posent les héros de ce roman dont l'intrigue éclatée va et vient autour d'un lieu unique : le Palais de la Zahia (ce mot, en arabe, désigne la joie), situé quelque part, au sud, près d'un désert... Dans ce Palais - splendide, nécrosé, envahi par la végétation et les souvenirs - quelques amis, plutôt bien traités par l'existence, ont pris l'habitude de se retrouver dans une ambiance rieuse. Il y a là, parmi des créatures sexuellement très diversifiées, deux amis : un narrateur (très influencé par les livres de Stendhal et les films de Maurice Ronet ) et un certain Lewis, riche, célèbre, philosophe et épris d' Ariane, son épouse rêveuse. Est-il nécessaire d'en dire davantage ? Ce roman - rythmé par une série d'interrogatoires confiés à un enquêteur énigmatique - revisite ainsi, dans un grand désordre de sensations et de péripéties:
1/ l'histoire d'une amitié 2/ La mémoire d'un Palais trop fréquenté par ses propres fantômes 3/ La chronique d'une passion clandestine avec une jeune veuve qui n'a pas froid aux yeux 4/ la lutte des uns et des autres contre le temps et ses alliés (haine, tempêtes de sable, solitude, vanité, peur, envie...) Bien entendu, il s'agit d'un roman. Et il va de soi que toute ressemblance avec des personnes existantes, etc, etc...
L’auteur nous parle de Zahia, une résidence marocaine où il est invité privilégié depuis dix ans.
Zahia a toute une histoire, elle est passée par de nombreux propriétaires dont Alain Delon, elle a reçu d’illustres visiteurs.
Actuellement encore, des gens célèbres s’y côtoient, une jet-set intellectuelle et artistique. Il semblerait qu’elle appartienne actuellement à Bernard-Henri Lévy et Arielle Dombasle.
Le narrateur (Enthoven lui-même ?) se sent vieillir et fait le point sur sa vie, à l’âge où l’on fait le constat de ce que l’on a été, ou pas été, de ce que l’on est en train de devenir.
J’avais été un peu échaudée par rapport à Jean-Paul Enthoven en lisant « Aurore », que je n’avais pas aimé.
Mais ici, le style est beau, l’écriture fluide et la lecture plaisante.
Certes, on retrouve cette existence de « bobos » désoeuvrés, mais il y a une profondeur et une sincérité qui ne laissent pas indifférent.
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