Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
Las de la canaillerie moderne, dévoré de chagrins et de nostalgies, Flaubert entreprend en 1872 le roman d'une union indéfectible. "L'amitié de deux hommes, écrit-il, tout ce qu'il y a de plus beau sur la terre". Ce que nous conte Bouvard et Pécuchet, au-delà des lieux communs de la bêtise ou du commentaire, ce n'est pas seulement une suite, plus ou moins farce, de tentatives et de déboires, un défaut de méthode, et toute la distance de l'imprimé au monde, mais un coup de foudre suivi d'un établissement : soit le ménage campagnard de deux retraités, anciens employés, d'une fidélité à toute épreuve, heureux de s'instruire et de persévérer ensemble. Telle est l'arête du livre. Le jour où, vieillards, ils décident de se remettre à la copie, prenons garde qu'il ne s'agit pas d'une reconduction pure et simple. Car cette dernière vie, ils l'entament de concert et côte à côte, comme l'indique le double pupitre de leur invention.
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