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Bord de mer

Couverture du livre « Bord de mer » de Véronique Olmi aux éditions Actes Sud
  • Date de parution :
  • Editeur : Actes Sud
  • EAN : 9782742732494
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Elle vit seule avec ses deux petits et pour la première fois les emmène en vacances.
Cette escapade doit être une fête, elle le veut, elle le dit, elle essaie de le dire. Ensemble ils vont donc prendre le car. En pleine nuit, sous la pluie, faire le voyage. Mais les enfants sont inquiets :... Voir plus

Elle vit seule avec ses deux petits et pour la première fois les emmène en vacances.
Cette escapade doit être une fête, elle le veut, elle le dit, elle essaie de le dire. Ensemble ils vont donc prendre le car. En pleine nuit, sous la pluie, faire le voyage. Mais les enfants sont inquiets : partir en pleine période scolaire, partir en pleine semaine, partir en hiver à la mer les dérange. Et se taire, et se taire, surtout ne pas pleurer, surtout ne pas se faire remarquer, emporter toutes ses affaires pour se rassurer, juste pour se rassurer, pour ne plus avoir peur de la nuit.
Car demain tout ira bien, demain ils seront heureux. Au soleil, ils iront voir la mer. Dans une langue âpre, empreinte de poésie, de tendresse et de révolte, Véronique Olmi compose une histoire simple et bouleversante. Car ce roman est aussi un cri, dérangeant, terrifiant comme une lame de fond, un miroir...

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Articles (2)

  • Portrait de Véronique Olmi, auteur et juré du Prix Orange du Livre 2014
    Portrait de Véronique Olmi, auteur et juré du Prix Orange du Livre 2014

    Véronique Olmi, romancière et dramaturge, publie son premier roman, Bords de Mer, chez Actes Sud en 2001, et reçoit le Prix Alain-Fournier en 2002. Elle est l’auteure de nombreuses pièces de théâtre, dont Mathilde et Chaos debout. Elle est la co-fondatrice du festival de théâtre « Le Paris des Femmes ». Son dernier roman, La nuit en vérité, est paru en 2013 aux éditions Albin Michel.

  • Autour d'un verre avec Véronique Olmi à propos de son roman "Nous étions faits pour être heureux"
    Autour d'un verre avec Véronique Olmi à propos de son roman "Nous étions faits pour être heureux"

    Auteure primée dès son premier roman "Bord de mer" (Actes Sud) accueilli avec succès et pour lequel elle obtient le Prix Alain Fournier (2002), Véronique Olmi reçoit également en 2011, Le Prix des maisons de la presse pour son roman "Cet été là". Abordant des thèmes qui lui tiennent à coeur comme le dédoublement, la dualité des sentiments, la culpabilité, l'attirance, son dernier ouvrage, "Nous étions faits pour être heureux", en est l'illustration avec des personnages passionnés jusqu'à l'extrême. Un dixième roman très apprécié par la critique. Rencontre.

Avis (5)

  • Une nouvelle poignante qui dit la misère sociale et psychologique d'une femme marginalisée, dont le lecteur comprend qu'elle ne va pas bien à travers ses crises d'angoisse passées et présentes.
    Personne n'a entendu son appel au secours, quand elle décide , sur la période scolaire de prendre le...
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    Une nouvelle poignante qui dit la misère sociale et psychologique d'une femme marginalisée, dont le lecteur comprend qu'elle ne va pas bien à travers ses crises d'angoisse passées et présentes.
    Personne n'a entendu son appel au secours, quand elle décide , sur la période scolaire de prendre le car avec ses deux jeunes garçons pour qu'ils puissent tous trois voir la mer.Cette aspiration touche le lecteur d'autant plus que la mère est désargentée.Elle veut vivre une parenthèse avec ses enfants, une vie normale le temps de quelques jours.
    Malheureusement,démunie, abandonnée peut-être,elle ne parvient pas à faire face jusqu'au bout..,

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  • Beaucoup d’espoirs pour cette mère de famille qui élève seule, ses deux enfants, Stan (9 ans ) et Kévin ( 5 ans ) en les emmenant au bord de la mer, en hiver.
    Le désenchantement est rapide : il pleut sans cesse, ils ont froid, ils ont faim. La chambre d’hôtel au 6ème étage sans ascenseur, est...
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    Beaucoup d’espoirs pour cette mère de famille qui élève seule, ses deux enfants, Stan (9 ans ) et Kévin ( 5 ans ) en les emmenant au bord de la mer, en hiver.
    Le désenchantement est rapide : il pleut sans cesse, ils ont froid, ils ont faim. La chambre d’hôtel au 6ème étage sans ascenseur, est sinistre et sombre. Tout est « marronnasse » et humide.
    Les enfants regrettent l’école et leur maitresse.

    Le lecteur comprend vite que la mère est en détresse psychologique. Que Stan compense largement ses manques au niveau de la vie courante et de son petit frère. Le regard de Stan sur sa mère est émouvant car il est très réaliste mais jamais méprisant.

    120 pages de descente aux enfers dans la névrose, dans la folie. 120 pages où la mère raconte, explique. Un long monologue qui nous tient en haleine d’un bout à l’autre.
    Un livre puissant, dense sur la misère, son injustice et sa violence.

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  • Un livre court mais sordide où la misère et la désespérance sont les héros de l'histoire;
    Une mère emmène ses deux fils pour la première fois de leur vie voir la mer. L'angoisse de la mère transpire à chaque phrase... A ne pas lire un jour où l'on n'a pas la pêche...

    Un livre court mais sordide où la misère et la désespérance sont les héros de l'histoire;
    Une mère emmène ses deux fils pour la première fois de leur vie voir la mer. L'angoisse de la mère transpire à chaque phrase... A ne pas lire un jour où l'on n'a pas la pêche...

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  • Quelle désespérance ce roman !
    Une jeune femme pas très stable, trop fragile, névrosée, prend le car avec ses deux enfants pour les emmener voir la mer. Ils arrivent dans une ville sombre et pluvieuse, prennent une chambre d’hôtel.
    C’est tout le drame de la solitude et de la misère...
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    Quelle désespérance ce roman !
    Une jeune femme pas très stable, trop fragile, névrosée, prend le car avec ses deux enfants pour les emmener voir la mer. Ils arrivent dans une ville sombre et pluvieuse, prennent une chambre d’hôtel.
    C’est tout le drame de la solitude et de la misère humaine. Pauvre femme, pauvres enfants !
    Ce n’est pas un livre à lire un jour de cafard. Et même il laisse un sentiment d’inéluctable, de gâchis, de tristesse profonde.
    C’est sobrement et très bien écrit, ce qui rend l’histoire encore plus poignante.

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  • Ce roman vous emmènera là où la détresse et la misère affective n’a plus de visage. C’est un immense point d’interrogation. Comment et pourquoi, une femme, une mère, peut-elle mettre à exécution un plan aussi sordide sans avoir trouvé l’ultime ressource pour échapper à ses angoisses ? Dès les...
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    Ce roman vous emmènera là où la détresse et la misère affective n’a plus de visage. C’est un immense point d’interrogation. Comment et pourquoi, une femme, une mère, peut-elle mettre à exécution un plan aussi sordide sans avoir trouvé l’ultime ressource pour échapper à ses angoisses ? Dès les premiers chapitres, le lecteur découvre avec incrédulité et impuissance, la fatalité qui unit ces trois êtres. Et malgré toute l’infortune qui les accompagne, il subsistera un élan d’humanité qui empêchera jusqu’au bout de croire à l’inéluctable.

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