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Digne héritier de cette lignée de Normands conquérants qui s'imposent au XIe siècle en Italie du Sud, Bohémond d'Antioche (v. 1050-1111) préfère quitter la Pouille et la Calabre de son père Robert Guiscard pour rejoindre, à la tête de cinq cents chevaliers, les rangs des croisés qui, à l'appel du pape Urbain II, veulent libérer la Terre sainte. Capitaine aguerri et stratège redoutable, il devient ainsi l'un des chefs de la première croisade avec Godefroy de Bouillon, Baudouin de Boulogne et Raymond de Toulouse. Après un siège mémorable, il s'empare d'Antioche dont il fait la base de sa principauté et la clé des États latins du Proche-Orient. Capturé par les Sarrasins, puis relâché, il part chercher des renforts dans la France de Philippe Ier, dont il épouse la fille, et meurt à Bari après avoir livré un dernier combat à son ennemi de toujours, l'empereur Alexis Comnène, sans jamais revoir cette terre orientale qu'il parvient à céder pour deux siècles à ses descendants. Personnage séduisant et charismatique, suscitant jusqu'à l'admiration de la princesse byzantine Anne Comnène, Bohémond était aussi un génie politique doué d'un sens aigu de la propagande, comme en témoignent les Gesta Francorum, chronique de la croisade vue par un de ses proches. Jean Flori, confrontant ce récit à d'autres sources, fait revivre le rêve grandiose qui animait ce héros de légende : réunir ses terres d'Italie et d'Antioche en un même empire normand latin. Un livre riche d'hypothèses nouvelles qui redonnent une dimension mythique à cet archétype du chevalier pauvre parvenant par sa seule bravoure à se forger un destin hors du commun.
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