Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
La rencontre féconde entre l'art des jardins en Occident et celui des Chinois au XVIIIe siècle constitue un fascinant phénomène artistique. Bien au-delà d'une simple mode, il est nécessaire d'en rechercher les sources, d'en saisir les motivations et d'en dévoiler les analogies cachées. Profondément marqué par sa découverte de la Chine lors de deux longs voyages, l'architecte anglais William Chambers publia trois textes qui jouèrent un rôle essentiel sur l'esthétique des jardins occidentaux de la seconde moitié du XVIIIe siècle. L'analyse de son Traité des édifices, meubles, habits, machines et ustensiles des Chinois... (1757), dont un chapitre dédié aux jardins, suivi de La Dissertation sur le jardinage de l'Orient (1772) et du Discours de Tan Chetqua (1773), réunis ici pour la première fois, permet de comprendre la manière dont Chambers combine les apports proprement chinois, recueillis sur place, à sa propre vision de l'art des jardins où se conjuguent pittoresque et sublime et élabore ainsi un style original qui devait connaître une diffusion européenne.
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