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Autobiographies de brunon pomposo (les)

Couverture du livre « Autobiographies de brunon pomposo (les) » de Cingria Charles-Albe aux éditions L'age D'homme
Résumé:

Les autobiographies de Brunon Pomposo occupent une place de prédilection dans l'oeuvre de Charles-Albert Cingria, car ce texte, aussi mince soit-il constitue en fait, au terme d'une longue maturation, son premier récit d'envergure.
On ne connaissait jusque là de Cingria qu'une palette de textes... Voir plus

Les autobiographies de Brunon Pomposo occupent une place de prédilection dans l'oeuvre de Charles-Albert Cingria, car ce texte, aussi mince soit-il constitue en fait, au terme d'une longue maturation, son premier récit d'envergure.
On ne connaissait jusque là de Cingria qu'une palette de textes éparpillés principalement dans Les Pénates d'argile, La Voile latine ou encore La Voix clémentine, tous textes datés des premières années du siècle.
Rien ne semble presser Charles-Albert d'écrire avant et après la Première Guerre mondiale. Il voyage, musarde à sa guise, cherche sa pente. Ce n'est qu'en 1927 qu'il sortira de cette léthargie avec un texte consacré à la peinture et, enfin, date inaugurale, 1928, car il n'arrêtera plus d'écrire, la parution des Autobiographies aux Editions des Lettres de Lausanne pour le compte des Cahiers Vaudois.
Certaines ressemblances entre Brunon et Charles-Albert indiquent que ces Autobiographies sont aussi une autobiographie.
Avec les transpositions les plus fantaisistes dont ses lecteurs feront postérieurement leur régal. Tout est vrai et rien n'est vrai dans Cingria. On reconnaît les paysages favoris qui défileront dans son oeuvre : Genève, les Etats sardes, de Douvaine à Turin en passant par Aoste et la vraie Sardaigne, celle des récifs de Serpentera. Le charme des Autobiographies, tient en grande part de retrouver dans ce premier récit tout ce qui constituera par la suite l'univers intimiste, et la saveur inimitable de Cingria.
N'est-ce pas lui, en prélude à toute son oeuvre, qui confiait à son ami Adrien Bovy en 1903 : " Il n'y a guère que les paroles qui semblent d'abord inutiles qui comptent dans une oeuvre " ?

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