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« C'est dans un miroir que j'ai croisé le premier regard d'Aurore. Elle se tenait derrière moi. Nos regards purent ainsi s'attarder avec impudeur, l'un dans l'autre, sans que personne ne s'en avise. Il n'est pas indifférent que ce soit ce miroir qui nous ait, en quelque sorte, rapprochés. Pas indifférent, non plus, que son visage me soit parvenu alors que je lui tournais le dos. J'avais eu, tout de suite, l'impression que cette femme sortait de mon passé et, de ce fait, il me parut naturel de la reconnaître sans l'avoir jamais vue. Tout, dans ce qui s'ensuivit, se déduira de cet enchaînement. En amour, c'est toujours le passé qui donne des ordres... » Le narrateur, piégé par la beauté et le mystère d'Aurore, se lance à corps perdu dans cet amour sublime. Aurore se donne, fuit, louvoie, embrase la vie joyeuse... et disparaît.
Qui donc est cette femme aux cents visages ? Putain ? Princesse polonaise ? Femme damnée ? Reine Le narrateur enquête sur lui-même, sur la beauté qu'il aimait, méduse au corps multiple, à l'âme fausse - et les mots seuls apaisent le sang blessé.
Au départ, ce livre m’a semblé prétentieux.
C’est l’histoire d’un homme oisif et assez riche héritier de son père qui tombe amoureux d’Aurore. Une véritable passion. Mais aurore est imprévisible au quotidien et au bout de six mois elle disparaît.
L’auteur philosophe sur l’amour et la passion en phrases plutôt sentencieuses, d’où mon agacement du début.
Mais très vite, je me suis laissé prendre par cette passion et par les transformations qu’elle entraîne chez le héros.
Par moments, on assiste en effet à une transposition d’Orphée et Eurydice.
L’écriture est belle et finalement, c’est un bon roman
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