Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
Dans cet essai, l'auteur explore le rapport entre lecture et écriture, véritable paradigme du travail psychique.
Lien et déchirure à la fois, cette expérience double de la lecture et de l'inscription fonde le travail de la lettre comme marque, scénario et destin, qui se répète tout au long de la vie. prenant appui sur différents champs épistémologiques, eva-marie golder s'attache ici plus particulièrement au nouage entre texte et auteur, texte et lecteur ; elle évite ainsi l'écueil de la " psycholecture ", souvent réductrice, mais se laisse guider par le texte, devenant elle-même tour à tour lectrice et écrivain.
Nous découvrons ainsi ce qui unit le tout petit enfant dans sa tentative de lecture du monde, et le poète, l'autiste et le traducteur, mais aussi ce qui les sépare radicalement. en mettant le texte au centre de sa recherche, l'auteur fait apparaître les différences entre l'appropriation du monde par le truchement du symptôme, de la forclusion, et sa non-appropriation dans le cataclysme de l'autisme.
Richement illustré par la clinique, ce livre est ouverture du champ lacanien vers les travaux de françoise dolto, grâce à l'éclairage qu'apportent la phénoménologie, et plus particulièrement les développements de merleau-ponty. la rencontre avec le monde du tout petit enfant, avec la névrose, la psychose, l'autisme, fait de l'analyste un curieux lecteur par qui, dans le transfert, l'autre vient à saisir de quelle manière son texte parle de lui-même, et en qui, par ces rencontres, résonne, dynamisé, le texte d'autres cliniciens, d'autres théoriciens.
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