Celui qui a assigné Pierre Mauroy pour l'emploi fictif de Lyne Cohen-Solal, en 2002, n'en finit pas de faire tomber des têtes. Ce justicier des financiers publiques n'a jamais hésité à se confronter aux puissants.
Nombreux sont ceux qui ont eu affaire à lui : en 2012, il accuse la Communauté urbaine de Lille d'avoir voté en faveur du projet d'Eiffage (avec un surcoût de 108,5 millions d'euros) au détriment de Norpac-Bouygues, pourtant recommandé par les services techniques. Deux fonctionnaires de Lille Métropole comparaîtront pour faux et usage de faux.
En 2008, il accuse la Société des Eaux du Nord de n'avoir pas restitué 164 millions d'euros à ses contribuables, pour des travaux que le réseau SEN n'a jamais effectués.
Ses prochains dossiers ? Outre les conditions de rénovation des monuments historiques lillois, c'est à présent Jean-Louis Borloo qui est dans son viseur, puisqu'il le soupçonne d'avoir effacé les dettes du club de football de Valenciennes.
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