« Antoine termina son roman avec une migraine atroce. Il trouvait un peu simplistes les propositions finales de l'auteur, une certaine Lizbeth Leroy : « quel snobisme cette nouvelle manie qu'ont tous ces romanciers de publier leurs oeuvres sous des pseudos aussi pompeux ! Et vraiment mièvres les dernières propositions de l'auteur... Carrément utopiques par rapport à la qualité du reste de son bouquin ! » Il se demandait s'il n'allait pas toutefois offrir ce roman à son adolescent de fils pour Noël...
Il fit part de ses réflexions à la jeune femme blonde qui s'endormait à ses côtés. Brigitte ne comprit pas ce qu'il baragouinait dans sa barbe naissante.
Antoine éteignit la lumière, se disant que décidément, cette Brigitte était plus sensuelle que cérébrale, que les années passaient sans se ressembler...
Comme les femmes de sa vie du reste... » Élisabeth, 42 ans, mère divorcée, est une anti-héroïne au doux métissage franco-anglais d'une Simone de Beauvoir sur le retour et d'une Bridget Jones à la française.
Elle se lamente dans son journal intime sur les aléas de sa vie de rmiste au fin fond du Roussillon quand un jour d'automne 2006, une phrase verte clignote sur l'écran de son PC : c'est tout simplement Dieu qui lui propose un échange bouleversant et un pacte savoureux, presque plausible...
S'ensuivent des divines saisons plutôt animées au suspens insoutenable. On reste marqué à vie (et à mort !) par cette expérience qui prend un sens fantastiquement déroutant pour le lecteur très vite pris à la gorge.
Bref, on a peine à croire que ces divines saisons se soient écrites en un seul automne...
Isabelle Fischer signe un polar sentimental bientôt traduit en anglais. Une histoire d'amour(s) (filial, conjugal, humanitaire, spirituel...). Enquête et visions d'une société française sur le déclin, obligée de faire appel à une foi spirituelle et humanitaire si elle tient à sauver sa jeunesse et donc son avenir. L'auteur propose d'imaginer que la confiance à la portée de tous revienne motiver une paix perpétuelle et universelle, une sorte de révélation. Ce conte moderne peut provoquer un petit déclic honnête à ceux et à celles qui ont perdu leurs rêves, par des voyages d'écriture dans des espaces temps différents, lors de divines saisons où les arts ne sont pas non plus exclus...
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