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Au fond de ma barque

Couverture du livre « Au fond de ma barque » de Seyhmus Dagtekin aux éditions L'idee Bleue
Résumé:

Sephmus dagtekin est né en 1964 à harun, village kurde au sud-est de la turquie. après des études dans l'audiovisuel à ankara, il arrive en 1987 à paris où il réside. il écrit en français, en kurde ou en turc. il a publié plusieurs livres au castor astral, parmi lesquels les chemins du nocturne... Voir plus

Sephmus dagtekin est né en 1964 à harun, village kurde au sud-est de la turquie. après des études dans l'audiovisuel à ankara, il arrive en 1987 à paris où il réside. il écrit en français, en kurde ou en turc. il a publié plusieurs livres au castor astral, parmi lesquels les chemins du nocturne (prix international de poésie francophone yvan goll) et juste un pont sans feu (prix mallarmé 2007), ainsi que chez robert laffont un roman a la source, la nuit (mention spéciale du prix des cinq continents de la francophonie).

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Avis (1)

  • C’est durant une résidence de poète que Seyhmus Dagtekin a écrit ce recueil qui mêle monologues intérieurs et questionnements.
    Il utilise tour à tour le tu, le vous et même le nous qui nous englobe tous « Nous sommes cernés mes petits. Par cette fin que nous cernons. Nous sommes la fin même de...
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    C’est durant une résidence de poète que Seyhmus Dagtekin a écrit ce recueil qui mêle monologues intérieurs et questionnements.
    Il utilise tour à tour le tu, le vous et même le nous qui nous englobe tous « Nous sommes cernés mes petits. Par cette fin que nous cernons. Nous sommes la fin même de notre perte »

    Dans ces quatre longs poèmes les souvenirs du poète se fondent avec les paysages de Loire et sa faune.
    « Enlace-toi autour de mon cou, ô Loire / Pour me murmurer ces chants / Que tu sais / Mais que tu tais »
    Il convoque les quatre éléments : la terre, l’air, le feu mais surtout l’eau, dont l’écoulement entraîne les mots, les polit comme galet et les recrache en vers calmes ou emplis de gravité. Car le poète questionne le temps qui passe, fait un constat du passé et l’on ressent à travers les phrases lapidaires la véhémence de cette confrontation.

    Le résultat donne une poésie rythmée aux couleurs changeantes comme l’eau du fleuve, mais qui se fait plus âpre et caillouteuse lorsque le poète évoque la vieillesse, la mort et l’absence.
    « Et tu prépareras mon trépas/ Calmement/ Au bord de l’eau/ Et les barques »

    La langue est sobre qui mêle avec bonheur visions et matérialité.

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