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Gilda, 40 ans, fraîchement divorcée, vit seule avec son fils une semaine sur deux. Ancienne actrice désormais au chômage, elle décide de se lancer dans la littérature, parce que, paraît-il, il y a des opportunités, on manque vraiment d'écrivains de talent !
Et puisque la réalité sociale est vraiment trop désespérante, autant se nourrir d'imaginaire et de fantasmes. D'autant que les fantasmes, elle connaît : d'ailleurs, elle vient d'avoir un coup de foudre, devant l'école, pour un père lui aussi fraîchement divorcé. qui a l'air de résister sérieusement à ses charmes.
Qu'importe ! Aidée d'une éditrice en retraite, elle se lance dans l'écriture de l'idylle parfaite. Entre visites à Pôle Emploi, soirées entre amies, parties de jambe en l'air avec Emmanuel, son doudou sexuel, la fantasque Gilda nous emporte dans son délire, avec un humour ravageur.
L'amour, le chômage, les bobos de l'Est Parisien, l'autofiction :
Toute passe au tamis de son regard loufoque et déjanté !
A force de choisir mes livres par hasard, il fallait bien que ça m’arrive ! J’ose dire crûment que là, je me suis plantée.
J’avais été attirée par la couverture colorée, la belle pin-up du premier plan digne d’un roman-photo, la nature luxuriante et le titre « Au feu, Gilda ! », sans compter une maison d’édition que j’apprécie la brune au rouergue.
Las, je dois avouer que je n’ai guère aimé le reste. Gilda a quarante ans, un petit garçon, vient de divorcer et se trouve au chômage. Si l’on ajoute qu’elle tombe amoureuse d’un père d’élève en emmenant son fils à l’école, qu’elle a maille à partir avec les employés de pôle emploi, se boit des bières en terrasse, on a fait le tour de la question. C’est, en effet, un roman sur l’amour, le chômage, la séparation, la vie quoi ! Et cela se veut drôle.
Et pourtant, je n’ai pas trouvé le récit drôle. A aucun moment, je n’ai réussi à entrer dans l’histoire. J’ai jugé les ficelles trop grosses, l’écriture trop « faussement simple », les personnages trop caricaturaux. En un mot, c’était trop et j’ai lu ce roman non pas avec plaisir mais plutôt un grand ennui. J’en suis désolée pour l’auteur Géraldine BARBE.
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