Faites votre choix parmi les 20 romans en lice !
Si peu de mots pour un poème. Si peu pour dire pleinement le refus ou l'accord, l'évidence ou le secret. Guillevic sait capter et transmettre. Tout signe venu des êtres et des choses, il en fait un éclair, une force d'éveil de la réalité. Pour lui, les mots sont les messagers lapidaires du monde. Ils surgissent du souffle des pierres, du frémissement des arbres, de l'effroi des bêtes abandonnées et du combat incessant des hommes. Guillevic sait d'un seul mot accueillir le poème. Il est du côté des bourgeons qui rêvent aux fleurs sans trop s'émouvoir des fruits.Ici le poète questionne et se divertit, vagabonde et joue des tours. Il ne confie pas de recettes d'écriture et ses rares conseils sont d'amicales chausse-trapes : Regarde au verso des mots,/Démêle cet écheveau...Dans toute son oeuvre, Guillevic a observé l'instant de l'émergence, le moment où la parole se donne. Ce qui fait surgir le poème, il l'a transcrit, signalé et maintenu explicitement dans l'alliage constitutif du chant. Par là, tous ses recueils apparaissent comme un immense art poétique célébrant la présence au monde et la joie de créer : son art d'écrire est un art de vivre, et réciproquement.
Ma crainte d'aborder une oeuvre de poésie contemporaine s'est envolée avec Guillevic.
On y trouve une jolie cadence, de belles images, des émotions pures, des sentiments assumés, aucune vulgarité, c'est un réel plaisir de lire ces trois livres réunis.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Faites votre choix parmi les 20 romans en lice !
Tentez vite votre chance pour gagner l'une des 15 bandes dessinées sélectionnées par le jury
Une interview des auteurs, un défi écriture et des livres à gagner !
Propriétaire d'une maison à Brooklyn héritée de son arrière grand-père, esclave enfui à New York, Eve Melville découvre la maison peinte en noir...