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Archiborescence

Couverture du livre « Archiborescence » de Luc Schuiten aux éditions Mardaga Pierre
Résumé:

Ecrit avec la collaboration de Pierre Loze, écrivain et critique d'architecture, ce beau livre illustré retrace tout le travail de Luc Schuiten pour penser et réaliser une architecture qui se développe comme les organismes vivants, en accord avec des principes de respect et de gestion durable de... Voir plus

Ecrit avec la collaboration de Pierre Loze, écrivain et critique d'architecture, ce beau livre illustré retrace tout le travail de Luc Schuiten pour penser et réaliser une architecture qui se développe comme les organismes vivants, en accord avec des principes de respect et de gestion durable de l'environnement.
Empreint de pragmatisme et de poésie, ce superbe volume carré est illustré de photos des réalisations de l'architecte et de dessins où l'artiste donne sa vision rêvée de cités idéales, de maisons dans les arbres, d'interactions et de développements harmonieux entre la nature et l'homme, entre le végétal et les matières de constructions.
Architectes, urbanistes, biologistes, écologistes, amateurs d'utopies créatrices, amoureux des arbres, des beaux dessins ou de livres d'exception, tous trouveront dans cet ouvrage étonnant et polyphonique matière à la réflexion, à l'action ou à la contemplation.
A l'heure où il faut réenchanter les villes, le manifeste esthétique et civique de Luc Schuiten s'offre à la découverte de tous et au plaisir de chacun. C'est tout ce que je souhaite à ses lecteurs, bien cordialement.

Extrait du livre :
C'est par le dessin que, depuis l'enfance, il s'exprime avec le plus de facilité. Son engagement politique se manifestera par la participation au journal Pour, journal de gauche révolutionnaire non-violent, auquel il fournit des dessins décapants qui dénoncent la société de consommation, l'abrutissement par la télé, et déjà les dégâts à l'environnement. L'arbre est un de ses personnages favoris, qui, dans ses dessins, venge les exactions que l'homme commet à l'égard de la nature. Le cartoon est pour lui un puissant moyen d'exprimer par le dessin le ressenti vis-à-vis de la société, mais, au fil du temps, cette analyse critique ne lui semblera pas suffisamment constructive, et il cherchera à s'orienter vers des propositions concrètes de changement. Sa participation au mouvement Mass Moving a été un autre aspect de cet engagement caractérisé par sa dimension à la fois politique et artistique.

Dès ses premières constructions, se lançant dans la vie professionnelle, Luc Schuiten a été animé par la conviction de sa responsabilité et de celle de chacun dans les changements en cours, et de la possibilité de les influer dans un autre sens. À ce moment-là, il a choisi, selon ses propres termes, de ne jamais se trouver dans la foule des suiveurs, mais au nombre de ceux qui tentent de faire bouger les choses. Ses premières réalisations d'architecte ont été très largement médiatisées. La maison Oréjona a fait l'objet de publications jusqu'au Japon, et elle attirait jusqu'à deux mille visiteurs par an. Au début des années 80 déjà, Luc Schuiten était une personnalité en vue. Il avait été invité notamment à l'Académie des Beaux-Arts de Bruxelles, où il avait fait ses études dix ans plus tôt, dans le cadre d'un cycle de conférences destinées aux étudiants et aux architectes. Y étaient invités alternativement des anciens et des plus jeunes, aux talents déjà reconnus. Parmi les anciens, se trouvaient Renaat Braem, Claude Strebelle, André Jacqmain, Jean Cosse, André Godart, Georges Baines, et parmi les jeunes, le groupe Ausia, Bob Van Reeth, Jo Crepain et Luc Schuiten.

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