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Plusieurs années après le drame, Raphaël, ne parvient toujours pas à faire le deuil de sa mère, tuée dans une fusillade orchestrée par Chauvière de Mauvrecourt, un commissaire de police pourri, qui purge une peine de prison insignifiante par rapport aux délits qu'il a commis.
Raphaël s'attache à réaliser une laborieuse tâche de tri des informations que Claire, sa mère, et Stéphane son compagnon, avaient minutieusement consignées puis fait part de son travail au commandant Legrenzi avec qui il s'est lié d'amitié.
Pascal Legrenzi avait été chargé de l'enquête et s'était rendu compte, au fur et à mesure de l'avancement de celle-ci, qu'il n'avait pas l'appui total de sa hiérarchie et que l'ex-commissaire corrompu bénéficiait de hautes protections, tant dans la magistrature que dans les milieux politiques de l'époque. Mais il n'avait pas le choix, il devait arriver à un résultat !
Maintenu en prison et déçu de ne pas bénéficier d'une mise en liberté conditionnelle, l'ex-commissaire prépare une évasion mais ses plans sont déjoués à temps. Un jeune juge instruit alors un nouveau dossier à charge de Pierre Chauvière de Mauvrecourt et, après avoir étudié celui qui avait condamné l'ancien policier, constate et s'étonne du laisser-aller et du disfonctionnement de cette l'enquête. Il appelle Legrenzi à la rescousse, d'abord pour obtenir des explications, puis pour lui confier une nouvelle analyse du dossier. Petit à petit, il rassemblera d'autres preuves formelles de culpabilité de Chauvière de Mauvrecourt mais débouchera aussi sur des faits étonnants que la première enquête n'avait même pas soupçonnés.
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