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Claudio, exilé cubain de New York, a une seule passion : éviter les passions. Cecilia est une jeune Mexicaine mélancolique installée à Paris, vaguement étudiante, vaguement éprise de son voisin, mais complètement solitaire. Chapitre après chapitre, leurs voix singulières s'entremêlent et invitent le lecteur à les saisir dans tout ce qui fait leur être au monde : goûts, petites névroses, passé obsédant. Chacun d'eux traîne des deuils, des blessures, des ruptures. Lorsque le hasard les fait se rencontrer à Paris, nous attendons, haletants, de savoir si ces êtres de mots et de douleurs parviendront à s'aimer au-delà de leurs contradictions. En plaçant le lecteur au coeur du dispositif narratif et sentimental, Guadalupe Nettel nourrit une proximité et un attachement sans pareils à ses personnages. Poursuivant ses obsessions littéraires pour les marges, les êtres bancals et leurs destins étranges, l'auteur s'affirme, avec ce roman acclamé, comme une figure incontournable et absolument originale des lettres latino-américaines. Guadalupe Nettel est née à Mexico en 1973. Elle est l'auteur de plusieurs livres de contes au Mexique et de trois romans. Après Pétales (Actes Sud, 2010) et Le corps où je suis née (Actes Sud, 2013), La vie de couple des poissons rouges est son premier livre à paraître aux Éditions Buchet/Chastel.
Claudio et Cecilia sont un couple d'étrangers qui recèle une histoire digne d'un roman. Avec deux destins si différents, on peut s'attendre à une histoire passionnante.
Et pourtant, on s'attache presque trop à l'image qui nous reste de ce couple, comme s'ils étaient assez communs pour qu'on lise leur histoire de la même façon qu'un fait divers. Par là, je veux dire que ces personnages sont proches de nous, tels des voisins de paliers à qui nous ne parlons jamais mais dont nous pouvons imaginer la vie, et au final l'histoire passionnante n'est pas là comme je l'attendais.
J'ai toutefois adoré avoir ce tracé du passé de Claudio, et de l'enfance si isolée de Cecilia.
Je m'attendais à un voyage coloré, très optimiste, ouvert vers la joie de vivre. Après l'hiver est un roman qui se lit tout seul, obligeant son lecteur à découvrir des chemins qu'il ne pensait pas croiser dans cette lecture.
Les émotions sont selon moi encore trop peu divergentes, j'aurai adoré voir le passé de Claudio, ou un peu plus de détails sur la progression sentimentale de Cecilia. J'ai eu l'impression que le cadre lui-même empêchait les personnages de jouer sur leur originalité. Le décor du cimetière est régulièrement utilisé dans ce roman, c'est une approche assez différente de ce que j'ai déjà vu et cet endroit d'abord lieu sombre devient ici le décor parfait pour la réflexion.
J'ai beaucoup apprécié le voyage, l'auteur veut posséder deux personnages, deux histoires et deux mondes très différents, pour un mélange dynamique et cultivé. C'est une lecture moderne d'un style assez rustique, la démarche m'a beaucoup plu, et l'ambiance est détendue. D'une saison à l'autre les chapitres sont plus ou moins fluides.
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