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Après la guerre

Couverture du livre « Après la guerre » de Herve Le Corre aux éditions Rivages
  • Date de parution :
  • Editeur : Rivages
  • EAN : 9782743631550
  • Série : (-)
  • Support : Poche
Résumé:

Bordeaux dans les années 50. La Seconde Guerre mondiale est encore dans toutes les mémoires et pourtant, un nouveau conflit qui ne dit pas son nom a déjà commencé : de jeunes appelés partent pour l'Algérie. C'est dans ce contexte qu'une série d'événements violents se produisent. Le commissaire... Voir plus

Bordeaux dans les années 50. La Seconde Guerre mondiale est encore dans toutes les mémoires et pourtant, un nouveau conflit qui ne dit pas son nom a déjà commencé : de jeunes appelés partent pour l'Algérie. C'est dans ce contexte qu'une série d'événements violents se produisent. Le commissaire Darlac, qui s'est compromis pendant l'Occupation, est lui-même bientôt happé par cette spirale de violence... Prix du Polar européen du Point, Prix Landernau (Espaces culturels Leclerc), Prix Michel Lebrun, Meilleur Polar de l'année du Palmarès Lire 2014

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Articles (1)

  • Le top des polars de l'été 2014
    Le top des polars de l'été 2014

    Chaque été révèle son cru de polars . Il y a les auteurs de best-sellers que l'on attend avec la hâte de retrouver un héros récurrent qui saura contre toute attente dénouer l'écheveau d'une intrigue complexe. L'éventail proposé confirme le talent de ces auteurs la plupart du temps plébiscités par la critique internationale.

Avis (8)

  • Après la guerre, c'est encore la guerre, c'est toujours la guerre.
    La collection s'appelle Rivages/Noir et, pour être noir, c'est très noir, c'est "l'outre noir".

    Après la guerre, c'est encore la guerre, c'est toujours la guerre.
    La collection s'appelle Rivages/Noir et, pour être noir, c'est très noir, c'est "l'outre noir".

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  • Après la guerre, encore la guerre…
    Bordeaux tente d’oublier les morts et d’ignorer les survivants alors que là-bas, en Algérie, un nouveau conflit commence.

    Le commissaire Darlac est aujourd’hui le plus grand flic de la ville. Il est de ceux qui ont changé de côté au bon moment, il est de la...
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    Après la guerre, encore la guerre…
    Bordeaux tente d’oublier les morts et d’ignorer les survivants alors que là-bas, en Algérie, un nouveau conflit commence.

    Le commissaire Darlac est aujourd’hui le plus grand flic de la ville. Il est de ceux qui ont changé de côté au bon moment, il est de la cohorte des traitres qui sont passés entre les mailles de l’épuration.
    La plupart des flics de Bordeaux en fonction l’étaient déjà pendant l’occupation. La majorité faisaient juste ce qu’on leur demandait mais d’autres ont profité de la situation, notamment en spoliant les biens des Juifs.
    Pour Darlac, du fond de la nuit, le passé va venir crier vengeance.

    J’ai une nouvelle fois été estomaqué par l’écriture de Le Corre. Les digressions, la précision historique, le lyrisme dans la violence… Des aspects qui sans doute seront pénibles à certains mais qui pour moi sont la preuve de l’immense talent de l’auteur.

    Et puis il y a cette ambiance malsaine, noire et poisseuse avec pour personnage principal un salaud intégral que l’on déteste instantanément.
    La fiction policière passe au second plan pour simplement livrer une grande tragédie dans le Bordeaux des années 50 (d’ailleurs ceux qui connaissent un peu la ville n’en apprécieront que davantage le roman).

    Au final, polar ou pas polar, on s’en moque, c’est juste un sacré bon livre.

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  • Après ma lecture passionnée de « Traverser la nuit », je ressors sonnée par ce roman, et encore plus convaincue par le talent immense de Hervé Le Corre.

    On reste à Bordeaux, ville de prédilection de l'écrivain, mais cette fois-ci Le Corre nous fait pénétrer dans l'ambiance nauséabonde de...
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    Après ma lecture passionnée de « Traverser la nuit », je ressors sonnée par ce roman, et encore plus convaincue par le talent immense de Hervé Le Corre.

    On reste à Bordeaux, ville de prédilection de l'écrivain, mais cette fois-ci Le Corre nous fait pénétrer dans l'ambiance nauséabonde de l'après-guerre, années 50. Flics, civils, politiciens, trafiquants, petites frappes, ils ont nombreux à avoir profité de l'Occupation pour s'en mettre plein les poches, et grappiller un peu de pouvoir. Certains ont été condamnés, mais les plus malins s'en sont sortis sans égratignure et même parfois avec les honneurs. Parmi ceux-là, on retrouve le commissaire Darlac, l'un des plus flamboyants salopards qu'il m'ait été donné de rencontrer dans mes lectures. Mais le passé finit toujours par nous rattraper, et les meurtres, les menaces se multiplient dans l'entourage de Darlac. Un fantôme rôde, revenu de la mort auquel il l'avait envoyé, pour se venger.

    Puis il y a Daniel, jeune garagiste, qui a échappé à la déportation de peu, caché par ses parents sur le toit de leur appartement, le jour où ils ont été raflés. Lui aussi s'apprête à vivre sa guerre, celle qui se prépare de l'autre côté de la Méditerranée, dans le désert du Djebel. L'Algérie.

    Avec une maîtrise narrative incroyable, un style percutant qui colle à la peau de ses personnages principaux, sans manichéisme jamais, Le Corre nous raconte cette histoire sale, ces hommes minables, les horreurs glaçantes de la guerre (les passages en Algérie sont d'une rare violence), toute la noirceur et la douleur qui traversent la vie, mais dans une écriture lumineuse, plein de fulgurances et de beauté, d'émotion. Entre polar historique et roman noir, « Après la guerre » est un véritable bijou!

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  • https://lettresexpres.wordpress.com/2018/10/29/lectures-du-mois-17-octobre-2018/

    Bordeaux dans les années 50, sur fond de guerre d’Algérie… Heureusement que j’avais lu de bons avis sur ce roman noir, très noir, car j’aurais pu l’abandonner dès la première scène, très dure. Le style aussi m’a...
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    https://lettresexpres.wordpress.com/2018/10/29/lectures-du-mois-17-octobre-2018/

    Bordeaux dans les années 50, sur fond de guerre d’Algérie… Heureusement que j’avais lu de bons avis sur ce roman noir, très noir, car j’aurais pu l’abandonner dès la première scène, très dure. Le style aussi m’a maintenue à flot, un joli contraste entre les dialogues truffés, sans que cela fasse cliché, d’expressions des années 50, et les évocations descriptives, celles de la ville grise et enfumée, ou les intérieurs, cafés, garages, très visuelles, parfois poétiques.
    On comprend vite qu’il s’agit d’une histoire de vengeance et que le commissaire Darlac, une belle ordure, que même ses sbires regardent avec autant de méfiance que de dégoût, est menacé de représailles, reste à savoir par qui, et à se débrouiller pour trouver des suspects potentiels parmi l’écheveau de personnages, tous bien caractérisés et rendus vivants par la magie de l’écriture.

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  • C'est sombre, très sombre. Noir, très, sanglant aussi, sans concessions. L'horreur, d'une guerre à l'autre, de ce que Le Corre en décrit, et de la manière dont chacun des protagonistes vit ces événements. Un écriture au cordeau, précise et fluide, aux personnages bien marqués.
    Après la guerre,...
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    C'est sombre, très sombre. Noir, très, sanglant aussi, sans concessions. L'horreur, d'une guerre à l'autre, de ce que Le Corre en décrit, et de la manière dont chacun des protagonistes vit ces événements. Un écriture au cordeau, précise et fluide, aux personnages bien marqués.
    Après la guerre, parfois c'est encore la guerre

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  • Après la guerre et pendant une autre guerre, d'une barbarie à l'autre, un revenant des camps de la mort, André, revient à Bordeaux pour réclamer vengeance contre celui qui a trahi l'amitié, le commissaire Darlac. De compromissions en trahisons, de manipulations en tortures, Darlac a la main-mise...
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    Après la guerre et pendant une autre guerre, d'une barbarie à l'autre, un revenant des camps de la mort, André, revient à Bordeaux pour réclamer vengeance contre celui qui a trahi l'amitié, le commissaire Darlac. De compromissions en trahisons, de manipulations en tortures, Darlac a la main-mise sur la ville et lorsque ses indicateurs et complices sont assassinés, il est prêt au pire pour échapper au châtiment. L'errance d'André le conduit à retrouver la trace des amis d'Olga, sa femme, morte dans les camps mais aussi de son fils, Daniel qui part pour l'Algérie où la guerre fait naître de nouveaux démons.

    On cherche vainement la pureté dans ce roman époustouflant d'Hervé Le Corre. Aucun manichéisme ne guide le système des personnages qui, tous, portent en eux la part du Mal dévolue aux humains. Véritable maudit, Darlac concentre toutes les haines mais André, qui voit dans ses projets de vengeance une possible rédemption, n'est pas davantage exemplaire. Et Daniel, en Algérie, est, lui aussi, amené sur les voies de la sauvagerie. Une vision noire noire noire de l'époque et de l'humanité !

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  • André Vaillant est revenu d'entre les morts, à la libération du camp de Buchenwald. Il y a laissé sa femme, Olga. De son passé de petite frappe à Bordeaux, il ne reste que le souvenir de son ancien nom, il ne reste que sa vengeance à assouvir. Détruire son vieil ami Albert Darlac, le peu...
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    André Vaillant est revenu d'entre les morts, à la libération du camp de Buchenwald. Il y a laissé sa femme, Olga. De son passé de petite frappe à Bordeaux, il ne reste que le souvenir de son ancien nom, il ne reste que sa vengeance à assouvir. Détruire son vieil ami Albert Darlac, le peu recommandable commissaire Darlac, qui l'a trahi, qui lui a fait abandonné son enfant, Daniel. L'époque sent encore le souffre et quelques cadres de police dûment diligentés par l'occupant pour dénoncer, rafler, torturer, spolier ont encore la main-mise sur une ville qu'ils gèrent comme des parrains. Daniel, lui, est appelé pour faire la guerre en Algérie.

    Un roman noir intelligent, utile et magistralement construit. La période est trouble à souhait coincée entre les tabous de l'Occupation et de notre hégémonie coloniale en Algérie. L'auteur parvient à recréer une atmosphère tantôt pesante et poisseuse, tantôt sèche et suffocante par une langue précise, des dialogues à-la-Audiard et un brin de lyrisme. A découvrir absolument.

    "Neuf meurtres en dix mois, un tueur particulièrement déterminé et violent en liberté, c’est beaucoup pour une ville comme Bordeaux qu’on tient pour calme et ordonnée, capitale de la modération politique, avec par le passé une Gestapo efficace et une police politique redoutable et redoutée, une résistance hachée menue, des Juifs dûment raflés, une belle proportion de salauds, de traîtres et d’immondes canailles passés pour la plupart à travers les mailles au moment de l’épuration, et maintenant dirigée par ce maire jeune et beau, au physique de représentant en aspirateurs, résistant irréprochable, chargé par de Gaulle de retaper la virginité de cette grande traînée et de sa marmaille morveuse de bourgeois, de négociants en vin, de flics, de journalistes locaux toujours contents au bout de leur nouvelle laisse."

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  • Un must! (le livre vient de sortir en poche)
    J'ai eu le plaisir d'acheter ce roman lors d'une dédicace et conseille vivement cet écrivain, professeur de lettres à Bordeaux, talentueux.
    Le Corre n’a pas son pareil pour rendre l’atmosphère délétère de Bordeaux en 1950, encore hantée par les...
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    Un must! (le livre vient de sortir en poche)
    J'ai eu le plaisir d'acheter ce roman lors d'une dédicace et conseille vivement cet écrivain, professeur de lettres à Bordeaux, talentueux.
    Le Corre n’a pas son pareil pour rendre l’atmosphère délétère de Bordeaux en 1950, encore hantée par les fantômes de l’Occupation. Dans ce roman à plusieurs voix, magistralement construit, il fait alterner le champ de bataille urbain de Bordeaux et celui de l’Algérie vu à travers le regard de Daniel....

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