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Voici cinq oeuvres dispersées dans le temps (de 1944 à 1977), mais dont l'évidente unité est celle de l'obscure préparation d'une «poétique généralisée», parallèle de l'«esthétique généralisée» dont Roger Caillois a avancé l'idée en établissant une continuité entre «la turbulence encore secrète» de l'univers inerte et le monde de l'autre turbulence que représente l'imaginaire humain, et particulièrement la poésie. Dans Approches de l'imaginaire, l'auteur avait examiné le phénomène poétique comme un cas particulier de l'imaginaire. Ici, il soumet la poésie française contemporaine à une analyse critique, il en incrimine parfois les postulats dans Les Impostures de la poésie et dans Aventure de la poésie moderne. En même temps, lui qui avait adhéré au surréalisme «pour en finir avec la littérature», il avoue dans ces essais déjà anciens sa méfiance à l'égard de «l'inspiration absolue et incontrôlée», de l'image «in-imaginable». Toutefois, sans se déjuger, il insiste désormais sur l'importance de «l'image juste», «efficace», dans l'Art poétique et Reconnaissance à Saint-John-Perse. Exactitude et surprise, désarroi suivi de fascination, énigme posée en défi et bientôt accueillie comme signe d'intelligence, «occasion de tressaillir et d'admirer» : ces vertus de l'image tiennent à une propriété essentielle de l'univers, que cerne, à partir d'une leçon faite au Collège de France, le Résumé sur la poésie.
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