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Antonio de la Gandara 1861-1917 ; un témoin de la Belle Epoque

Couverture du livre « Antonio de la Gandara 1861-1917 ; un témoin de la Belle Epoque » de Xavier Mathieu aux éditions Illustria
  • Date de parution :
  • Editeur : Illustria
  • EAN : 9782354040215
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Surnommé le gentilhomme peintre par Edmond de Goncourt, M. de La Gandara, reste célèbre pour ses portraits féminins. Ses débuts, dans la mouvance des Hydropathes et du Chat Noir, furent marqués par l'admiration vouée à Goya et Velásquez auxquels il emprunta la palette. Après sa rencontre avec... Voir plus

Surnommé le gentilhomme peintre par Edmond de Goncourt, M. de La Gandara, reste célèbre pour ses portraits féminins. Ses débuts, dans la mouvance des Hydropathes et du Chat Noir, furent marqués par l'admiration vouée à Goya et Velásquez auxquels il emprunta la palette. Après sa rencontre avec Robert de Montesquiou, naquit sa vocation de peintre mondain. Dans ses représentations, il recherche en tout l'élégance : celle du costume, de l'attitude, de l'expression. Il utilise des colorations atténuées, des atmosphères qui enveloppent précieusement ses modèles. Inspiré par les ambiances de Whistler, il a été le peintre de la femme distinguée, habillée par les grandes maisons de couture telles Worth, Paquin, Chéruit. Il y a dans la traduction en pied de ses modèles, de la vaporeuse et svelte grâce anglaise à la Gainsborough. Ses personnages « semblent prêts à descendre de la toile tant ils sont vivants » et c'est pour cela que sa production était tant recherchée aux vernissages des grandes expositions. Il a aussi excellé dans les pastels et nous a laissé de délicieuses natures mortes inspirées par Chardin et Ribot. On n'oubliera pas non plus sa vocation de peintre des jardins où il promena une mélancolie qu'il a bien traduite dans ses toiles du Luxembourg ou celles des parcs parisiens.

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