Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Antichambre

Couverture du livre « Antichambre » de Jean-Philippe Domecq aux éditions Fayard
Résumé:

Paru en 1991, ce roman connut un succès d´estime et mérite sans doute plus encore. Il pourrait rester comme le roman d´une génération, celle qui, ayant atteint la maturité dans les années quatre-vingt, n´a pas tout à fait oublié ses révoltes des années soixante. Roman psychologique aussi, qui... Voir plus

Paru en 1991, ce roman connut un succès d´estime et mérite sans doute plus encore. Il pourrait rester comme le roman d´une génération, celle qui, ayant atteint la maturité dans les années quatre-vingt, n´a pas tout à fait oublié ses révoltes des années soixante. Roman psychologique aussi, qui explore comme jamais l´espace de la dépression, avec une écriture en vrille lancinante au fond de soi. Roman d´amour en même temps, d´amours croisées mais fidèles au fond, et qui remontent de la mémoire sans qu´on puisse échapper à leur charme enfoui, jamais enfui. Roman total en fait, qui, partant du plus bas de la déréliction intime, emporte le lecteur jusqu´au plus haut de la pyramide sociale, jusqu´à ce crâne de chef d´Etat où miroitent flux et reflux de l´opinion.

Etonnant roman qui commence par une fatigue. Une fatigue étrange. « Que s´est-il passé avant que l´insomnie commence ? Je ne vois pas, je ne vois pas ce qui a pu se passer. Tout allait bien pour moi, tout allait bien en mars, mars avril et avant voyons, bien avant, des années et des années que tout va bien pour moi ! » Alors pourquoi cette insomnie qui traîne et va l´entraîner loin, Gabriel, si loin de sa vie de tous les jours, si près des jours d´avant, avant qu´André ne se donne la mort, avant que Suzanne entre eux ne se glisse, puis disparaisse...



« L'année 1991 commencerait-elle par un livre-jalon, à l'instar des Choses de Perec en 1965 ? Et Domecq, ça rime avec. Ces quatre cents pages psalmodient le « à quoi bon ? » d'une génération qui n'est plus flouée, mais noyée. » André Rollin, Le Canard Enchaîné « Domecq est un de ces très rares écrivains de sa génération à faire vieillir tout le reste de ce qui se publie. Il est vraiment un contemporain capital. » Jacques-Pierre Amette, Le Point « Un nouveau mal du siècle ? » Pierre Mertens, Le Soir

Donner votre avis

Récemment sur lecteurs.com