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Budapest. Juillet 1919. Les «Rouges» de Béla Kun ont perdu. Une ère nouvelle débute pour la bourgeoisie. Seule Mme Vizy, la femme du haut fonctionnaire Kornél Vizy, est obsédée par autre chose : Anna, la bonne promise par le concierge, viendra-t-elle ? Enfin, Anna paraît : «Alors commença pour eux une existence idyllique dont ils sentaient en permanence le goût dans la bouche. Non, ils n'étaient pas victimes d'un mirage surpassant leur imagination. L'impossible s'était réalisé ; ils avaient mis la main sur la bonne, la vraie, celle dont ils avaient rêvé.» Pourtant, la domestique idéale que tout le quartier Krisztina envie aux Vizy, assassinera ses maîtres, transperçant leurs corps de neuf coups de couteau.
Pourquoi ? La meurtrière elle-même ne saura répondre à la question. Le procès n'apportera aucune réponse. Kosztolányi, dont on a dit qu'il était le plus grand écrivain hongrois du XXe siècle, nous laisse seuls juges de l'acte d'Anna, Anna la bonne, Anna la douce.
«Sous le terrible poignard de Kosztolányi, il n'y a pas que les bourgeois qui se font éventrer. Agitant l'épouvantail d'une Hongrie frappée par l'horrible fatum de la soumission et de la compromission, ce roman n'épargne personne, ni les bourreaux ni les victimes, ni les puissants ni les laquais.» André Clavel, Le Journal de Genève.
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