Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
Voici trente ans qu'Anjela Duval est décédée, c'est là peut-être l'occasion de jeter un regard sur son oeuvre et son parcours. Ils sont l'un comme l'autre sans équivalent dans le petit monde des lettres bretonnes : une paysanne pauvre parvient, la cinquantaine venue, à publier ses poèmes dans sa langue maternelle, et devient peu à peu la pasionaria du mouvement breton. Oui, mais avant Anjela il y avait Angèle, fille unique de parents dont la mort l'avait abattue, paysanne farouchement attachée à sa terre, solitaire vouée aux rudes travaux. C'est ces deux personnages, et l'évolution de l'un à l'autre, que Marcel Diouris, qui l'a bien connue, s'est attaché à nous présenter ici. De la solitude de la petite ferme de Traoñ-an-Dour jusqu'aux pages de son OEuvre Complète, qui était donc Angèle-Anjela ?
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