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Analytique de la chair

Couverture du livre « Analytique de la chair » de Guy-Felix Duportail aux éditions Cerf
  • Date de parution :
  • Editeur : Cerf
  • EAN : 9782204093460
  • Série : (-)
  • Support : Papier
  • Nombre de pages : 297
  • Collection : (-)
  • Genre : Sociologie
  • Thème : Sociologie
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

Mon corps est-il un objet parmi d'autres dans l'espace ou bien crée-t-il l'étendue qu'il perçoit jusqu'à l'écho des étoiles ? À quelle spatialité suis-je assujetti pour être relié de l'intérieur au monde et aux autres corps qui m'entourent ? Les dimensions de l'espace sont-elles des coordonnées... Voir plus

Mon corps est-il un objet parmi d'autres dans l'espace ou bien crée-t-il l'étendue qu'il perçoit jusqu'à l'écho des étoiles ? À quelle spatialité suis-je assujetti pour être relié de l'intérieur au monde et aux autres corps qui m'entourent ? Les dimensions de l'espace sont-elles des coordonnées de la matière morte ou sont-elles des variations modales de mon esprit ? C'est à la découverte de la spatialité du corps vivant que nous invite Guy-Félix Duportail dans son Analytique de la chair. il nous apprend, entre autres, que la phénoménologie et la psychanalyse se rencontrent en ces lieux de la chair suivant des principes topologiques communs. Guy-Félix Duportail dessine le schéma intérieur de la subjectivité comme se donnant à l'extérieur, dans le monde. La subjectivité incarnée se retourne comme un gant et se retrouve ainsi exposée au-dehors, dans son sinthome, comme disait Lacan, dans son implexe, comme disait Merleau-Ponty. Dans tous les cas, elle se réalise dans une création réparatrice de son mal-être. L'immanence est donc dans la transcendance, et l'espace-temps se réfléchit dans la chair, dans les tourbillons de sa jouissance. La présente Analytique de la chair révèle qu'un corps sans organes (Deleuze et Guattari) est certes moins qu'un noeud, mais demeure plus qu'un emmêlement, et qu'une chair sublime mais sans corps (Levinas, Henry) ne fait du visage qu'un masque, et de la Vie glorieuse du Moi qu'un éloge de la pulsion de mort.

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