Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
Elle, Hafsa, fille de la veuve Zoueirat, était heureuse de ses coups. La main de fer, qui la suppliciait, de laquelle elle voudrait encore souffrir, la secouait d'un désir sans cesse renaissant. Lui, Momed, dans ses prières, pressait son ventre, un petit ventre vierge de jeune pucelle, l'écrasant, d'une pression continue de fardeau, jusqu'à l'étouffer. Les obscénités, les coups, elle les acceptait, comme toute jeune fille sage, on tolérait tout à l'élu de son coeur. Mais, cette posture, cette attitude césarienne, ce pied souillé sur son coeur aimant, l'avait frappée de stupeur, lui ôtant jusqu'à la sensation de souffrance. Sans vice, nette de pêché, fille à la matrice propre, chaste, vertueuse et inaccessible, elle n'arrivait pas à s'expliquer la juste raison d'une telle explosion de colère.
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